La danse traditionnelle fait partie intégrante du patrimoine artistique et culturel de notre pays. Les plus célèbres sont les danses masquées. Véritable outil de cohésion sociale, la danse occupe une place de choix dans les cérémonies traditionnelles et coutumières de notre pays. Jadis, chaque région malienne avait une danse spécifique qui se faisait selon les classes d’âges et par des initiés.
En effet, tous les grands peuples du Mali disposent d’une cérémonie périodique pendant laquelle on rend hommage aux divinités et aux morts. Entre autres, les danses masquées des Dogons, une danse qui se fait avec les mouvements de tous les membres.
La danse des masques en pays Bamanan : après les récoltes, les jeunes garçons et filles se retrouvent sur la place publique au clair de lune pour exprimer leur joie de vivre au rythme endiablé des tam-tams.
GOMBA danse de réjouissance exécutée par les jeunes pour la fin des récoltes, mais aussi lorsqu’une jeune femme doit rejoindre son époux. Les danseurs de cette danse imitent le chimpanzé.
Au-delà des danses masquées, il existe d’autres types de dance de réjouissance, notamment la danse TEGUERE danse organisée à l’occasion des pêches collectives, le DIDADI, une danse populaire dérivé d’une danse originaire du wassoulou appelée “Djagoua bari”.
C’est une danse à l’honneur d’un jeune paysan qui, lors des compétitions de labour par les membres de son “ton” (association), a fini de labourer sa parcelle le premier, et le SOUMOU (danse sarakolée) est une danse de joie exécutée pour fêter la fin de la récolte ; les mouvements sont exécutés avec délicatesse et souplesse en direction du ciel et en utilisant l’espace.
Nous avons aussi, Le TAKAMBA en milieu Songhaï, le BALANI en milieu Senoufo.