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Qui a détruit Tombouctou ?

Dorothée Auger
Dorothée Auger
2025-06-14 04:51:14
Nombre de réponses : 11
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Ahmad Al Faqi Al Mahdi, djihadiste malien, condamné en 2016 à neuf ans de prison par la Cour pénale internationale pour avoir détruit des mausolées protégés à Tombouctou. Les monuments, classés au patrimoine mondial de l'humanité par l'Unesco, ont été détruits à coups de pioche, de houe et de burin. L'ancien djihadiste a été condamné en septembre 2016 à neuf ans de prison pour avoir dirigé intentionnellement des attaques contre la porte de la mosquée Sidi Yahia et neuf des mausolées de Tombouctou. Né vers 1975, M. Al Mahdi faisait partie d'Ansar Dine, l'un des groupes djihadistes liés à Al-Qaïda qui ont contrôlé le nord du Mali pendant environ dix mois en 2012. Al Mahdi était chef de la Hisbah, la brigade islamique des mœurs. La Cour pénale internationale a évalué le montant des dégâts provoqués par Al Mahdi à 2,7 millions d'euros.
Marcel Martins
Marcel Martins
2025-06-14 03:15:17
Nombre de réponses : 13
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Visiblement en représailles de cette décision, au moins une trentaine de membres armés d'Ansar Dine ont commencé à détruire les mausolées jugés impies de la ville. Le 1er juillet, sept des seize mausolées érigés pour certains des 333 saints que compte la ville sont déjà détruits, malgré l'indignation internationale. En février 2016, une cérémonie de sacralisation a lieu pour célébrer la reconstruction des quatorze mausolées détruits par des jihadistes en 2012 et restaurés grâce au savoir-faire traditionnel des maçons de Tombouctou. Tombouctou célèbre la reconstruction de ses mausolées, détruits par les jihadistes. Mali : huit mausolées de Tombouctou détruits par les djihadistes ont été reconstruits. Le Mali reconstruit les mausolées de Tombouctou détruits par les djihadistes. Destruction des mausolées de Tombouctou : un « crime de guerre » selon la CPI.
Sophie Blanc
Sophie Blanc
2025-06-14 02:23:40
Nombre de réponses : 11
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Entre juin et juillet 2012, durant l’occupation du nord du Mali par des groupes armés, plusieurs mausolées ainsi que la porte sacrée de la mosquée Sidi Yahia avaient été anéantis. Le patrimoine malien millénaire a été pris pour cible parce qu’il incarne l’âme vive d’une société et d’un peuple. Des atteintes continuent d'être portées au patrimoine culturel, au Sahel mais aussi en Iraq, en Syrie, au Yémen, en Libye. Sur la saisine du gouvernement malien, la CPI avait ouvert une enquête pour crime de guerre. Le 27 septembre 2016, Ahmad Al Faqi Al Mahdi a été reconnu coupable et condamné à neuf ans de prison et au paiement de 2,7 millions d’euros au titre des réparations aux victimes. Ce geste intervient en application de la condamnation par la CPI d’Ahmad Al Faqi Al Mahdi pour sa responsabilité dans la destruction de plusieurs biens culturels de Tombouctou.
Chantal Martel
Chantal Martel
2025-06-14 00:52:00
Nombre de réponses : 11
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Al Mahdi a reconnu sa culpabilité devant le tribunal. La condamnation par la Cour pénale internationale a condamné Al Mahdi à neuf ans d'emprisonnement pour avoir dirigé intentionnellement des attaques contre des mausolées et des monuments historiques dans la ville de Tombouctou, dans le nord du Mali, en juin et juillet 2012. C'est la première fois qu'un accusé plaide coupable devant la Cours pénale internationale. Aux termes de l'accord conclu, Al Mahdi a accepté de ne pas faire appel de sa déclaration de culpabilité et de sa peine si celle-ci était comprise entre neuf et 11 ans. Ce jugement établit clairement que les attaques visant des monuments religieux et historiques détruisent la culture et l'identité d'une population et constituent des crimes relevant du droit international. Un mandat d'arrêt a été délivré contre Al Mahdi. La chambre préliminaire a confirmé les charges retenues à l’encontre d’Al Mahdi. La CPI a été saisie de la situation au Mali par le gouvernement en juillet 2012. La CPI débute ses investigations en axant ses travaux principalement sur les crimes de guerre commis au Mali depuis 2012.