Est-il sûr d’aller au Mali maintenant ?

Rappelons qu’il est actuellement formellement déconseillé de se rendre au Mali. Le ministère des Affaires étrangères déconseille formellement de se rendre au Mali. En particulier, il déconseille formellement de se rendre dans les régions centre et nord du Mali, situées au nord de la ligne Kayes - Koulikoro - Sikasso, incluant les villes de Kayes, Ségou et Sikasso, ainsi que les frontières du Mali avec la Mauritanie, le Burkina Faso et la Côte d'Ivoire. Dans ces zones classées en rouge par le Quai d'Orsay, les risques d'attentats et d'enlèvements sont particulièrement élevés. Par ailleurs, il est fortement déconseillé de rejoindre la Mauritanie par la route.

Les voyages non-essentiels vers le district de Bamako sont déconseillé. Tous les déplacements dans le reste du pays sont formellement déconseillés. Il est fortement déconseillé de se rendre au Mali par voie terrestre. À Bamako, il existe un risque d'attaques terroristes, d’enlèvements et de troubles sociaux. Il est formellement déconseillé de circuler sur l’ensemble du territoire malien. Les lieux publics fréquentés par les occidentaux peuvent également être visés par des attaques. Des ressortissants occidentaux ont été enlevés ces dernières années au Mali. Le risque d’enlèvements est toujours présent, il est particulièrement élevé dans le nord et le centre du pays, mais existe également dans la capitale Bamako et ses alentours. La situation politique au Mali peut changer au quotidien et affecter la situation sécuritaire. Tous les mouvements de nuit sont formellement déconseillés.

Les frontières sont-elles ouvertes aux voyageurs ? Oui Un test est-il requis pour entrer dans le pays ? Des résultats négatifs au test PCR sont requis pour certains voyageurs. Des mesures de quarantaine sont-elles imposées ? Sous conditions Des mesures de confinement sont-elles en cours dans le pays ? Partiellement Le port du masque est-il obligatoire ? Les masques sont obligatoires dans les espaces publics Les vols vers le Mali ont repris. Pour entrer au Mali, vous devrez fournir la preuve d'une vaccination complète contre le COVID. Si vous n'avez pas la preuve d'une vaccination complète, vous devez présenter un certificat de test COVID négatif datant de moins de 72 heures. Si vous répondez aux exigences ci-dessus, vous n'êtes pas tenu d'être mis en quarantaine à votre arrivée. Une quarantaine est nécessaire pour certains voyageurs. Nous nous efforçons de vous proposer les informations les plus à jour, cependant la situation sanitaire peut évoluer rapidement et il est indispensable de les faire confirmer par votre compagnie aérienne, votre agence de voyage ou votre ambassade.

Il est déconseillé de se rendre au Mali ou de séjourner dans le pays. Les risques sécuritaires sont élevés et le risque d’enlèvement est très élevé sur l’ensemble du territoire malien. Il existe des risques élevés en matière de sécurité dans tout le pays. Des attaques terroristes ont lieu régulièrement et le risque d’enlèvements est très élevé. La situation politique reste volatile: des grèves et des manifestations dirigées contre les intérêts étrangers ont lieu régulièrement. Des blocages des axes routiers importants et des jets de pierres sur des véhicules peuvent se produire. Des personnes sont régulièrement tuées ou blessées lors de tels incidents. Des groupes islamistes et d'autres groupes armés contrôlent de vastes territoires dans le nord, le nord-est et le centre du pays et étendent leur zone d’action vers le sud et l’ouest. Le nombre d’engins explosifs improvisés placés le long des grands axes routiers a augmenté. Les actes de violence commis par des groupes terroristes et criminels font un grand nombre de morts et de blessés parmi les civils. Les touristes, les personnes travaillant pour des organisations internationales, des organisations d’entraide ou des entreprises étrangères ainsi que les personnes appartenant à des institutions religieuses sont particulièrement menacées. Des personnes étrangères sont régulièrement enlevées dans les régions du Sahara et du Sahel. Les personnes de nationalité suisse qui restent dans le pays ou qui voyagent au Mali en dépit des recommandations du DFAE, doivent être conscientes qu’il est très difficile pour la Suisse, voire impossible, de fournir une aide en cas d’urgence.