:

Quelle est la date de la reprise de Kidal par les Forces armées maliennes (Fama) ?

Thomas Petit
Thomas Petit
2025-06-23 08:46:44
Nombre de réponses : 9
0
La prise de Kidal est un succès symbolique significatif pour la junte qui a saisi par la force en 2020 la direction de ce pays confronté depuis 2012 à la propagation jihadiste et à une crise sécuritaire et politique profonde. L'armée malienne a annoncé, mardi 14 novembre, avoir pris Kidal aux séparatistes touareg qui tenaient depuis une dizaine d'années cette ville stratégique dans le nord du pays. Elle parachève une offensive terrestre et aérienne lancée en fin de semaine dernière. Les autorités n'ont pas diffusé d'image. L'armée et l'État maliens n'avaient quasiment pas repris pied à Kidal depuis mai 2014. La junte a signifié de longue date sa détermination à reprendre Kidal. Une importante colonne militaire stationnée depuis début octobre à Anéfis, à environ 110 km au sud, s'est mise en branle en fin de semaine dernière en direction de la ville. Le chef de la junte a parlé de "lourdes pertes" infligées à l'ennemi. Le chef de la diplomatie malienne, Abdoulaye Diop, a parlé sur les réseaux sociaux d'"avancée considérable" qui "démontre la pertinence des choix stratégiques opérés par le Mali".
Étienne Leger
Étienne Leger
2025-06-12 21:26:01
Nombre de réponses : 16
0
La date du 14 novembre 2023 reste gravée dans l’histoire du Mali. Cela fait pratiquement une année, jour pour jour, que les Forces armées maliennes prenaient position dans la ville de Kidal, précisément le mardi 14 novembre 2023. Dans la foulée, le Président de la Transition, qui était Colonel devenu maintenant Général d’Armée Assimi Goïta, s’était adressé au peuple malien dans lequel il annonçait qu’aujourd’hui, nos forces armées et de sécurité se sont emparées de Kidal. Mes chers compatriotes, en application de la Résolution 2690/2023 des Nations unies, aujourd’hui, 14 novembre, grâce à Allah, en raison du courage et de la détermination de nos FAMa, un raid a été mené depuis quelques jours, en direction de Kidal, et des lourdes pertes infligées aux groupes armés terroristes. Aujourd’hui, nos forces armées et de sécurité se sont emparées de Kidal. Notre mission n’est pas achevée, je rappelle qu’elle consiste à recouvrer et à sécuriser l’intégrité du territoire sans exclusive aucune, conformément aux Résolutions du Conseil de sécurité.
Nathalie Boulanger
Nathalie Boulanger
2025-06-12 20:29:18
Nombre de réponses : 16
0
L'armée malienne a annoncé avoir pris mardi 14 novembre Kidal, ville du nord du Mali, aux séparatistes touaregs après des années d'absence de ce territoire stratégique devenu un enjeu majeur de souveraineté pour l'État central. Aujourd'hui, nos forces armées et de sécurité se sont emparées de Kidal, a annoncé le chef de la junte, le colonel Assimi Goïta, dans un message lu au cours d'un flash spécial à la télévision d'État. L'armée et l'État maliens n'avaient quasiment pas repris pied à Kidal depuis mai 2014. Les forces maliennes en avaient alors été chassées quand une visite du Premier ministre de l'époque, Moussa Mara, avait donné lieu à des affrontements avec les rebelles touaregs, qui avaient causé de lourdes pertes dans les rangs de l'armée. La junte a signifié de longue date sa détermination à reprendre Kidal. L'insoumission de Kidal et de sa région, où l'armée a subi d'humiliantes défaites entre 2012 et 2014, était un motif ancien d'irritation à Bamako, y compris pour la junte actuelle qui a fait de la restauration de la souveraineté territoriale son mantra. Une importante colonne militaire stationnée depuis début octobre à Anéfis, à environ 110 km au sud, s'est mise en branle en fin de semaine passée en direction de Kidal. Elle a subi en route les attaques des rebelles. Le chef de la junte a parlé de lourdes pertes infligées à l'ennemi. Notre mission n'est pas achevée. Je rappelle qu'elle consiste à recouvrer et à sécuriser l'intégrité du territoire, a-t-il dit.
Matthieu Marie
Matthieu Marie
2025-06-12 19:11:21
Nombre de réponses : 18
0
Les FAMa ont pris position dans la ville de Kidal ce mardi. Aujourd’hui, nos forces armées et de sécurité se sont emparées de Kidal. L’armée et l’État malien n’avaient quasiment pas repris pied à Kidal depuis mai 2014. Les forces maliennes en avaient alors été chassées quand une visite du Premier ministre de l’époque, Moussa Mara, avait donné lieu à des affrontements avec les rebelles touaregs, qui avaient causé de lourdes pertes dans les rangs de l’armée. Deux officiers ont indiqué à l’AFP sous le couvert de l’anonymat que les rebelles avaient quitté la ville quand les soldats y sont entrés. Un autre officier a déclaré que l’armée contrôlait en particulier la piste aérienne et le camp récemment évacué par la mission de l’ONU. Notre mission n’est pas achevée. Je rappelle qu’elle consiste à recouvrer et à sécuriser l’intégrité du territoire. L’étendue du contrôle exercé sur place par l’armée n’est pas claire. Les autorités n’ont pas diffusé d’image.
Alexandrie Charles
Alexandrie Charles
2025-06-12 18:45:45
Nombre de réponses : 12
0
Le 14 novembre 2024 a été diversement célébré à Kayes, Sikasso et Gao, marquant l’an I de la reprise de Kidal. Une marche de soutien aux FAMa a été organisée par la Direction Régionale de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille. Elle a réuni les forces vives de Kayes. Une initiative saluée par les autorités. Tout comme à Sikasso les femmes ont organisé une caravane pour apporter leur soutien aux autorités de la Transition. La même activité a été organisée à Gao où, les femmes se sont mobilisées pour exprimer leur soutien aux Forces de défense et de sécurité ainsi qu’à l’Alliance des États du Sahel.
Françoise Leconte
Françoise Leconte
2025-06-12 16:31:24
Nombre de réponses : 17
0
Les soldats de la paix étaient devenus la proie de tous les belligérants. Ils sont partis de Kidal le 31 octobre 2023, et la guerre a repris entre la rébellion et l’armée malienne qui, avec ses drones et ses avions, a eu raison des mouvements séparatistes qui ont quitté la ville pour se fondre dans cette nature hostile de montagnes qu’ils connaissent bien. C’est la fin du mauvais accord d’Alger que les autorités maliennes, même celles qui l’ont signé, trouvaient que c’était un très mauvais arrangement. C’est aussi une défaite de tous les parrains de cet accord, à commencer par l’Algérie, qui doit très vite prendre langue avec les colonels de Bamako pour que des relations de bon voisinage se tissent avec le Mali comme au temps de Boumediene. La France, qui a parié sur les rebelles, voit encore un espoir partir en fumée. L’accord d’Alger enterré avec la prise de Kidal Cette bataille gagnée par les Forces armées maliennes (FAMA) et les supplétifs de Wagner est porteuse de bouleversements importants si elles conservent leurs positions.