Les Sénoufos sont avant tout des cultivateurs, faisant pousser le mil, le riz, le maïs, l’igname, le manioc et le thé.
Leur territoire est riche, avec un climat favorable aux cultures de mil, maïs, haricot, fonio, pois de terre, patate douce, igname, arachide, sésame, tabac, coton, et riz…
On y trouve aussi de larges vergers de manguiers, orangers, papayers, citronniers et bananiers.
Ils sont traditionnellement organisés en villages, gouvernés par un conseil des anciens, et entourés d’une forêt sacrée où chacun est initié dès l’enfance au rituel du Poro.
Encore pratiqué de nos jours, le rituel est long, et se déroule en trois étapes de 7 ans chacune : le Kouord, le Tcholo et le Kaffono.
La légende raconte que, le peuple Sénoufo devenant puissant grâce à cette nouvelle aptitude ajoutée à celle de la chasse, les Mandébélés prirent peur et quittèrent les lieux par la forêt.
Ils sont devenus dès lors les esprits de la forêt, représentés aujourd’hui par les statuettes aux pieds retournés.
Les villages sont construits de manière circulaire avec en leur centre le bâtiment rectangulaire du chef du village, entouré des cases rondes aux toits de chaume destinées aux habitants.
Les notes du balafon accompagnent çà et là quelques démonstrations de danse sacrée.