Tinariwen, un groupe autant qu’une institution culturelle touarègue, s’est taillé une renommée internationale en consacrant les liens du blues et des musiques sahéliennes, du Niger à la Mauritanie, en passant par le Mali, l’Algérie et la Libye.
De passage en France, Abdallah ag Alhousseyni, né dans le nord du Mali, pilier du groupe et porte-parole de la cause touarègue, nous a accordé.
Avec « Amatssou », un nouvel opus enregistré avec l’aide de leurs admirateurs états-uniens, le groupe touareg s’évade vers des rivages country et témoigne à nouveau du drame sahélien.
L’album aurait dû voir le jour à Nashville, si ce n’était ce maudit Covid.
Pas d’inquiétude, nos Touareg ont enjambé l’Atlantique en branchant le Wi-Fi pour enregistrer « Amatssou » depuis le désert algérien, avec l’apport de musiciens country émérites et, sur deux titres, du producteur légendaire Daniel Lanois (U2, Bob Dylan, Peter Gabriel…).
Un fascinant road-trip dans les grands espaces.
Tinariwen a écumé le monde en prodiguant son blues du désert.