Le Dama est une fête traditionnelle.
Au Mali, il en existe deux : Le petit Dama, Et le grand Dama.
Le petit Dama est la cérémonie organisée régulièrement au sein du peuple Dogon.
Elle a lieu lorsqu’une personne perd la vie.
Le grand Dama est au contraire la cérémonie organisée en grande pompe, environ tous les trois ou cinq ans, pour honorer l’intégralité des défunts disparus durant cette période.
Durant cette célébration, une danse processionnaire est réalisée par le peuple.
Ce grand Dama dure trois jours :
Le premier jour de fête est le Warassegourou : la société des Masques ou société Awa “rencontre” les ancêtres.
Le soir venu, les masques quittent les lieux et se dirigent vers les endroits sacrés ;
Le second jour est appelé Gonou-Dinrou.
Durant cette journée, de nombreuses danses ont lieu.
Cette fête a un objectif : permettre aux âmes des défunts de rejoindre les ancêtres pour se réincarner.
Chez les Dogons, le terme “Dama” signifie “interdit” et même “lever le deuil”.
On comprend donc l’importance du deuil au sein de la communauté Dogon.
Ce rituel, parfois sur plusieurs jours, tend à permettre aux âmes des défunts de rejoindre les ancêtres.
Festif, le grand Dama remet les défunts au centre des attentions pour mettre un terme au difficile deuil qu’ont traversé leurs proches.