Quels sont les rituels des Dogon ?

Gabrielle Moreno
2025-07-13 23:01:45
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: 7
Cérémonies du rituel des masques L’auteur évoque successivement le Sigui, cérémonie durant laquelle le Masque du Grand Bois, l’ancêtre mort transformé en serpent selon le mythe, est remplacé. Les rites funéraires : funérailles et Dama destiné à permettre le départ de l’âme.
Le récit renseigne aussi sur le rôle de chaque groupe social, chaque tranche d’âge et sur les aspects économiques de ces rituels.
Il existe deux types de peintures : Les unes dites tonu sans destination religieuse, récentes, grossières sont dues aux jeunes initiés ou aux bergers. Les autres bammi sont religieuses et l’œuvre de prêtres, gardiens de la coutume.
Elles sont étroitement liées aux rituels des masques.
Une vingtaine de pages pour une approche de cet objet indissociable du rituel des funérailles, la couverture enveloppe le mort jusqu’à sa descente dans la tombe.
Elle le représente dans la suite des rituels.
L’auteur évoque l’origine de cette pratique, le tissage des couvertures, les différents motifs représentés.

Édouard Cousin
2025-07-06 01:53:25
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: 13
Le rituel de purification est pratiqué par les indigènes de deux manières : tantôt publiquement, dans l'intérêt général ; tantôt, le cas est plus fréquent, en secret et dans un but d'intérêt privé.
Les pratiques de purification par expulsion des maux sur un objet sensible dont on cherche ensuite à se débarrasser paraissent d'usage courant chez les Dogon du Soudan français.
Le mal n'est pas seulement expulsé, il est renvoyé en un endroit précis qu'il n'aurait jamais dû quitter.
L'élimination se complique d'une oblation.
La guérison des maux par leur transfert sur un objet inanimé, plus souvent encore sur un animal, est une pratique fréquente, notamment dans les sociétés africaines.
Les explications fournies spontanément par les indigènes, la nature des faits motivant le recours à ces pratiques d'expulsion, enfin l'ensemble des mythes auquel se rattache le rituel de purification, nous laissent voir ici plus loin qu'un nettoyage ou qu'une simple substitution.

Claude Mallet
2025-06-29 13:03:50
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: 14
Les Dogons suivent des rites funéraires traditionnellement découpés en trois temps.
Les traditions des Dogons autour de la disparition d’un membre de leur communauté sont réparties en trois phases bien distinctes : L’enterrement ; Les funérailles ; Le Dama.
L’enterrement d’un Dogon est très rapide.
Les funérailles des Dogons Chez les Dogons, les funérailles sont appelées Yimu Gono.
Le Dama est une fête traditionnelle.
Au Mali, il en existe deux : Le petit Dama, Et le grand Dama.
Le petit Dama est la cérémonie organisée régulièrement au sein du peuple Dogon.
Le grand Dama est au contraire la cérémonie organisée en grande pompe, environ tous les trois ou cinq ans, pour honorer l’intégralité des défunts disparus durant cette période.
Durant cette célébration, une danse processionnaire est réalisée par le peuple.
Ce grand Dama dure trois jours : Le premier jour de fête est le Warassegourou : la société des Masques ou société Awa “rencontre” les ancêtres.
Le soir venu, les masques quittent les lieux et se dirigent vers les endroits sacrés ;
Le second jour est appelé Gonou-Dinrou.
Durant cette journée, de nombreuses danses ont lieu.
Le troisième jour est le Guime-boro-boro.
A ce moment, ce sont uniquement les plus jeunes initiés qui célèbrent, tout en portant un masque noir.
Cette fête a un objectif : permettre aux âmes des défunts de rejoindre les ancêtres pour se réincarner.
Les endeuillés ont aussi pour usage de fleurir les sépultures de leurs défunts, avec des fleurs fraîches.
C’est aussi la fin du deuil, marqué par de nombreuses interdictions pour les endeuillés et l’ensemble de la communauté, mais aussi des tabous qui n’ont plus lieu d’être.
D’ailleurs, chez les Dogons, le terme “Dama” signifie “interdit” et même “lever le deuil”.
Il existe des rites divers comme : Les femmes félicitent les hommes.
Les hommes les remercient.
Les plus jeunes saluent le travail des plus âgés quand ces derniers mettent en lumière les accomplissements des plus jeunes.

Matthieu Marion
2025-06-20 12:12:18
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: 10
Chez les dogons, les rites funéraires se déroulent en trois temps : l'enterrement, les funérailles et le Dama.
Il est effectué très rapidement après le décès.
Après avoir lavé et enveloppé le défunt dans une couverture mortuaire, on hisse le corps avec des cordes vers son dernier lieu de repos dans la falaise.
Les funérailles (Yimu Gono) se tiennent quelques jours ou même plusieurs mois après que la dépouille du défunt a été déposée au cimetière.
Les funérailles servent à rééquilibrer l'harmonie entre le monde des vivants et celui des morts et permettent à la famille et aux proches de rendre un hommage au défunt dont l'âme doit être conduite vers l'au-delà.
Il marque la fin du deuil et le passage de l'âme du défunt au pays des ancêtres.
Il y a un "petit" et un "grand" Dama.
Le petit Dama se pratique régulièrement et ne concerne qu'un défunt.
Par contre, le grand Dama est exécuté pour plusieurs morts.
Il donne lieu à une chorégraphie processionnaire.
De longues années peuvent s'écouler entre deux Dama.