Les Dogons suivent des rites funéraires traditionnellement découpés en trois temps.
Les traditions des Dogons autour de la disparition d’un membre de leur communauté sont réparties en trois phases bien distinctes : L’enterrement ; Les funérailles ; Le Dama.
L’enterrement d’un Dogon est très rapide.
Les funérailles des Dogons Chez les Dogons, les funérailles sont appelées Yimu Gono.
Le Dama est une fête traditionnelle.
Au Mali, il en existe deux : Le petit Dama, Et le grand Dama.
Le petit Dama est la cérémonie organisée régulièrement au sein du peuple Dogon.
Le grand Dama est au contraire la cérémonie organisée en grande pompe, environ tous les trois ou cinq ans, pour honorer l’intégralité des défunts disparus durant cette période.
Durant cette célébration, une danse processionnaire est réalisée par le peuple.
Ce grand Dama dure trois jours : Le premier jour de fête est le Warassegourou : la société des Masques ou société Awa “rencontre” les ancêtres.
Le soir venu, les masques quittent les lieux et se dirigent vers les endroits sacrés ;
Le second jour est appelé Gonou-Dinrou.
Durant cette journée, de nombreuses danses ont lieu.
Le troisième jour est le Guime-boro-boro.
A ce moment, ce sont uniquement les plus jeunes initiés qui célèbrent, tout en portant un masque noir.
Cette fête a un objectif : permettre aux âmes des défunts de rejoindre les ancêtres pour se réincarner.
Les endeuillés ont aussi pour usage de fleurir les sépultures de leurs défunts, avec des fleurs fraîches.
C’est aussi la fin du deuil, marqué par de nombreuses interdictions pour les endeuillés et l’ensemble de la communauté, mais aussi des tabous qui n’ont plus lieu d’être.
D’ailleurs, chez les Dogons, le terme “Dama” signifie “interdit” et même “lever le deuil”.
Il existe des rites divers comme : Les femmes félicitent les hommes.
Les hommes les remercient.
Les plus jeunes saluent le travail des plus âgés quand ces derniers mettent en lumière les accomplissements des plus jeunes.