Six équipes de foot africaines sur dix ont pour emblème un animal, parce que l'Afrique abrite quelques-unes des espèces les plus charismatiques, à commencer par le lion.
Trois pays se sont choisis comme emblème le roi des animaux, dans l'espoir d'être les dieux du stade : le Cameroun, et les Lions indomptables, le Maroc et les lions de l'Atlas, une sous-espèce disparue à l'état naturel, et le Sénégal, avec les Lions de la Teranga.
Des animaux puissants
Les félins, superprédateurs, se taillent d’ailleurs la part du lion.
La force tranquille des Zébus de Madagascar, le mordant des Scorpions de Gambie, ou la puissance des Étalons, l’animal symbole du Burkina Faso…
On choisit un emblème, lié à son pays, pour ses qualités physiques.
La loi de la jungle sur la pelouse
Trois pays ont choisi l'aigle : la Tunisie, le Nigeria et le Mali.
Mais que dire alors des Hirondelles du Burundi ?
L’an dernier, le Bénin a officiellement changé de nom.
Les Écureuils sont devenus les Guépards.
Malgré son nouveau surnom, le Bénin ne s'est pas qualifié pour cette Coupe d'Afrique des nations.
À l'avant-dernière CAN, en 2019, les Lions de la Teranga se faisaient battre en finale par les Fennecs, les renards rusés du désert algérien.
Les Éléphants de Côte d’Ivoire ont battu 2 à 0 les Lycaons de Guinée-Bissau.
Le lycaon, ce chien qui ressemble à une hyène, qui chasse en meute, ou en équipe, qui a d’ailleurs totalement disparu de la Guinée-Bissau (il n’en reste que quelques milliers dans toute l’Afrique), ne pouvait, sur le papier, ou la balance, faire le poids face à l’animal terrestre le plus lourd de la planète, l’éléphant.