Qui soigne avec les plantes ?
La phytothérapie propose des solutions pour soigner avec les plantes. Le naturopathe, aussi appelé En savoir plus
Quelle plante africaine est un antibiotique ?
Éric Cordier
2025-07-19 18:07:17
Nombre de réponses
: 16
La question posée est « Quelle plante africaine est un antibiotique ? ». Cependant, le texte ne parle pas d'antibiotiques mais plutôt d'une plante africaine qui contient une molécule antidouleur identique au Tramadol.
Nauclea latifolia est un petit arbuste abondamment répandue dans toute l’Afrique sub-saharienne.
En médecine traditionnelle, notamment au Cameroun, cette plante est utilisée dans le traitement de différentes pathologies incluant l’épilepsie, la fièvre, le paludisme et la douleur.
Le Tramadol est en réalité une forme simplifiée de la morphine qui conserve les éléments indispensables aux effets analgésiques.
Le plus surprenant pour nous a été de constater que cette molécule ne nous était pas inconnue.
Tous les résultats convergent et confirmer la présence de Tramadol dans l’écorce des racines de Nauclea latifolia.
D’un point de vue quantitatif, la concentration de tramadol dans les extraits d’écorce séchée est de 0,4 % et de 3,9 % soit des niveaux très élevés de principe actif.
Le Tramadol est à classer dans la catégorie des opiacés au même titre que la morphine dont il est dérivé.
Aucun médicament n’est dépourvu de risque et tous ont des effets secondaires dont certains potentiellement nocifs.
Christelle Diaz
2025-07-11 17:32:12
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: 21
Le médicament imaginé par l'enseignant-chercheur est une infusion faite à base d’une plante appelée Détarium microcarpum.
Recommandée pour traiter de nombreuses pathologies, cette plante - qui est aussi connue sous le nom de petit détar, détar doux ou arbre à suif - pousse naturellement dans les régions les plus sèches d'Afrique de l'Ouest et du Centre.
Mais même si on lui prêtait déjà de nombreuses vertus médicinales, cette plante médicinale n'avait jamais été associée à la fièvre typhoïde.
Partant du constat selon lequel les Camerounais respectent de moins en moins les mesures d’hygiène, ont du mal à accéder aux médicaments et peuvent résister aux antibiotiques, cet enseignant-chercheur a proposé un phytomédicament ou médicament traditionnel amélioré pour le traitement de la fièvre typhoïde, une maladie grave causée par causée par une bactérie appelée Salmonella Typhi qui se propage par des aliments et de l'eau contaminés et un mauvais assainissement.
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Alphonse Perez
2025-07-08 06:00:11
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: 17
L'Artemisia afra, aussi appelée absinthe africaine, fait partie de la pharmacologie de la médecine traditionnelle depuis des milliers d’années.
Les scientifiques de l’université d'État de Pennsylvanie viennent de découvrir qu’elle contient un composé chimique pouvant aider à lutter contre la tuberculose.
Ces tests supplémentaires ont permis à l’équipe de découvrir que le composé appelé O-méthylflavone tue efficacement les bactéries de la tuberculose dans leurs états actifs et inactifs.
Ce qui, selon les chercheurs, est rare dans les traitements actuellement disponibles contre la maladie.
De plus, il semble y avoir d’autres produits chimiques similaires dans l’absinthe africaine qui pourraient également avoir le même type de propriétés.
Bien que la puissance de ce composé soit trop faible pour être utilisée directement comme traitement anti-tuberculose, il pourrait néanmoins servir de base à la conception de médicaments plus puissants, explique Joshua Kellogg.
Suzanne Valentin
2025-06-25 01:52:24
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: 8
La plante passée au scalpel s’appelle Morinda morindoides et arrive de Côte d’Ivoire. On la trouve à la lisière de la forêt équatoriale, elle est présente dans toute l’Afrique de l’Ouest, elle y est même considérée comme une mauvaise herbe. Si elle intéresse le biochimiste, c’est qu’elle est utilisée en médecine traditionnelle. Morinda morindoides nous a intéressés car elle est utilisée contre les diarrhées, notamment celles provoquées par certaines bactéries Escherichia Coli, qui causent de nombreuses infections depuis une vingtaine d’années. Les premières expériences bretonnes ont permis d’avérer la présence de substances antibactériennes dans cette plante. Elle pourrait servir de base à de nouveaux antibiotiques.
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