La mandragore fait partie des plantes réputées magiques avec une telle ampleur qu’aucune autre plante n’a pu rivaliser.
Grâce à toutes sortes de maléfices, elle laissait croire qu’elle pouvait guérir de nombreuses maladies et qu’elle conférait des pouvoirs spécifiques.
La mandragore renferme des alcaloïdes tropaniques, notamment de l’hyoscine, de l’hyoscyamine et plus particulièrement de la mandragorine.
Compte tenu de sa toxicité qui peut rivaliser avec la belladone, la jusquiame et la datura, il n’est nullement question de l’utiliser aujourd’hui en décoction ou en autre usage interne.
Seul l’usage externe peut s’envisager : appliquée en cataplasmes, elle soulagerait les rhumatismes et l’arthrite.
La mandragore se plait en plein soleil, à l’abri des vents froids et desséchants, dans un sol peu fertile, profond et bien drainé.
La racine de la mandragore dont la forme anthropomorphe est originale a été à l’origine de toutes sortes de croyances magiques.
D’ailleurs, on la fit passer pour un puissant aphrodisiaque ainsi qu’un talisman permettant d’assurer la fertilité des femmes.
La mandragore reste un puissant symbole de sorcellerie comme le montrent la série des Harry Potter, ainsi qu’une métaphore poétique utilisée par Bashung dans sa chanson Angora.
La mandragore agissait comme un hallucinogène : ses propriétés narcotiques, toxiques et dangereuses ont supplanté, aujourd’hui, son aura magique.