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Quelle est l'importance du conte dans la société malienne ?

Adrien David
Adrien David
2025-06-14 21:41:28
Nombre de réponses : 15
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Dans la société Bwa, on retrouve des éléments de la philosophie Bô comme l’organisation sociale horizontale. En effet, chaque composante de la société a une place de choix et contribue au bien être sociale. Il y a aussi l’expression de certaines sagesses  toujours se méfier, voire se poser des questions, quand on vous fait d’innombrables cadeaux car l’être humain fait très peu de chose sans intérêt. Chez les Bwa, l’éducation est physique et morale, le verbe à une place importante, une partie de cette éducation se fait par conte. Le conte rend toujours justice à la fin, cette justice qu’elle soit humaine, qu’elle soit divine, répare les injustices. Le conte est non seulement porteur d’un message, d’une sagesse, d’une philosophie. Mais il se veut aussi une thérapie par le rire et les chants. Si le Bwa est aujourd’hui considéré comme un modèle, le conte a joué un rôle important pour cela. Synergie Bwa a donc entrepris de revaloriser ces contes qui ont animé la jeunesse de la plupart des cadres Bwa vivant loin de leur terroir, dans des villes parfois différentes de leurs lieux d’enfance.
Émile Gregoire
Émile Gregoire
2025-06-04 18:30:59
Nombre de réponses : 10
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Les contes éduquent l’enfant à l’écoute de son prochain, ce qui est la base d’une bonne éducation et pourquoi pas de la cohésion sociale. Les contes ont toujours été un moyen d’éduquer les enfants sur leur devoir envers les autres dans la société. Ils leur permettent d’apprendre les difficultés de la vie et les moyens efficaces pour les affronter, tout en les divertissant. Les contes éduquent l’enfant à l’écoute de son prochain, ce qui est la base d’une bonne éducation et pourquoi pas de la cohésion sociale. Qu’il vise à distraire, à effrayer ou à édifier, chaque parent avait pour habitude de conter une histoire à ces enfants avant qu’ils aillent au lit. Les contes, véhiculés de bouche à oreille depuis des générations, font partie intégrante de notre culture et de notre civilisation, comme l’épopée de nos ancêtres, retracée par les griots. Les grands-parents qui sont censés jouer ce rôle n’ont plus la patience de le faire. Auparavant, à chaque fois qu’un enfant commettait un acte jugé mal par la société, les grands-parents avaient pour habitude de lui conter une histoire qui le condamne. Autrefois, les vieilles personnes n’avaient pas peur de se salir, de jouer avec les enfants, de se mettre au même niveau qu’eux, le conte entre dans ce cadre. Il faut aussi dire que le besoin existe, car les enfants adorent écouter les histoires et y prêtent attention à chaque fois qu’ils en ont l’occasion. Les contes ont toujours été un moyen d’éduquer les enfants sur leur devoir envers les autres dans la société. Ils leur permettent d’apprendre les difficultés de la vie et les moyens efficaces pour les affronter, tout en les divertissant. Ces contes, véhiculés de bouche à oreille depuis des générations, font partie intégrante de notre culture et de notre civilisation.
William Verdier
William Verdier
2025-06-04 17:17:36
Nombre de réponses : 15
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Les contes avaient une autre vertu en plus de la distraction : ils véhiculaient nos us coutumes et autres valeur indispensables pour mener une vie saine. Dans les brousses, c’était au tour du feu que les enfants se réunissaient tous ensemble pour écouter les contes. Ce qui favorisait la cohésion et l’entente entre eux et la cohésion au sein du village. Dans la ville, le conte réunissait aussi les enfants d’une même famille dont les frères et les sœurs, les cousins et cousines. Ces regroupements permettaient aux uns et autres de tisser des liens de tendresse et de fraternité. C’est pourquoi c’était toujours en groupe que l’on racontait les contes. En somme, c’était une véritable école de la vie.