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Qu'est-ce que le Comité pour la mémoire de l'esclavage ?

Thibault Sanchez
Thibault Sanchez
2025-07-25 20:25:11
Nombre de réponses : 8
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Le Comité pour la mémoire et l’histoire de l’esclavage est l’émanation d’une loi adoptée en 2001 par le Parlement français. Le CPMHE n’est donc nullement d’une association ou d’un comité autoproclamé, mais un organisme officiel dont la composition, les compétences et les missions sont fixés par décret du gouvernement ainsi que le précise la loi n°2001-434 du 21 mai 2001 tendant à la reconnaissance de la traite et de l’esclavage en tant que crime contre l’humanité. C’est dans l’article 4 de la loi du 21 mai 2001 qu’était prévue l’instauration d’un comité de personnalités qualifiées, parmi lesquelles des représentations d’associations défendant la mémoire des esclaves expose qu’il sera chargé de proposer, sur l’ensemble du territoire national, des lieux et des actions qui garantissent la pérennité de la mémoire de ce crime à travers les générations. Un premier comité de douze personnalités a été officiellement installé par le décret n°2004-11 du 5 janvier 2004 pour un mandat de cinq ans. Le décret modifie la dénomination du comité qui devient Comité national pour la mémoire et l’histoire de l’esclavage. Il prévoit la participation, à titre consultatif, de représentants des ministres contresignataires du décret du 6 mai 2009 auxquels sont désormais également associés des représentants des ministres de la justice et chargé de la ville. Les missions du Comité national sont celles fixées par le décret n°2009-506 du 6 mai 2009. Il porte à quinze le nombre de personnalités qualifiées nommées par le Premier ministre en raison de leurs compétences et de leur expérience en matière de recherche, d’enseignement, de conservation, de diffusion ou de transmission de l’histoire et des mémoires de la traite, de l’esclavage et de leur abolition. Un décret n° 2017-314 du 9 mars 2017 modifiant le décret n° 2009-506 du 6 mai 2009 relatif au Comité pour la mémoire et l’histoire de l’esclavage porte de quinze à dix-sept le nombre de personnalités qualifiées, nommées par le Premier ministre, composant le comité national.
Honoré Rodriguez
Honoré Rodriguez
2025-07-17 08:46:28
Nombre de réponses : 12
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Le Comité pour la mémoire de l'esclavage est instauré par le décret du 5 janvier 2004, en application de la loi dite Taubira, du 10 mai 2001 qui qualifie l'esclavage et la traite négrière de crime contre l'humanité. Le Comité pour la mémoire de l'esclavage rend son premier rapport au Premier ministre. Ce rapport dresse tout d'abord un constat assez critique sur la mémoire de l'esclavage en France. Il remarque d'une part, que les mémoires de l'esclavage en France sont fragmentées et territorialisées. D'autre part, il signale les insuffisances de l'enseignement scolaire et des travaux de recherche consacrés à la traite négrière et dénonce le manque de lieux publics de documentation sur la question. Le Comité formule plusieurs propositions, notamment qu'une plus large place soit accordée à l'histoire de l'esclavage dans les manuels scolaires, et que les concours de l'enseignement public intègrent des sujets liés à la traite négrière dans leurs programmes. Il réclame également le développement des recherches universitaires sur la question et prône l'intensification de la collecte d'archives ainsi que la création d'un Centre national dédié à la traite, l'esclavage et ses abolitions. Le Comité choisit le 10 mai comme date officielle de commémoration annuelle de l'abolition de l'esclavage, en considérant qu'il s'agit d'une date qui n'appartient à personne pour pouvoir appartenir à tout le monde. Le Comité plaide par ailleurs pour l'élaboration d'un "récit partagé" de l'esclavage, au sens où l'entend le philosophe Paul Ricoeur.
Dominique Turpin
Dominique Turpin
2025-07-12 13:44:33
Nombre de réponses : 10
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Le Comité Devoir de Mémoire se donne pour but principal de faire reconnaître la traite et l’esclavage de plus de trois siècles aux Amériques comme crime contre l’humanité. Le Comité Devoir de Mémoire a été créé à l'occasion du 150e anniversaire de l'abolition de l'esclavage. Les objectifs du Comité Devoir de Mémoire martiniquais sont les suivants: Faire reconnaître l’esclavage afro-américain comme crime contre l’humanité par l’ensemble des nations. Les objectifs incluent également avoir une réflexion sur la réparation et sa mise en pratique. Oeuvrer à l’accessibilité et la diffusion des documents d’archive est aussi un objectif du Comité. Valoriser les multiples apports culturels au creuset de notre présent est un aspect important du Comité Devoir de Mémoire. Les mots-clés associés au Comité incluent Culture africaine, Anti-discrimination, Crimes contre l’humanité, Défense de droits citoyens et Mémoires de l’esclavage. Le Comité Devoir de Mémoire est également lié à la Loi Taubira de 2001. Le Comité Devoir de Mémoire a été enregistré le Friday, March 9, 2001. Les types d’activité du Comité comprennent Commémoratives, Communautés/sociales, Culturelles, Défense de droits citoyens et Educationnelles.
Anastasie Leconte
Anastasie Leconte
2025-06-29 04:13:32
Nombre de réponses : 11
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Le Comité pour la mémoire de l'esclavage n'est pas explicitement mentionné dans le texte fourni. Cependant, on parle du Comité national pour la mémoire et l’histoire de l’esclavage (CNMHE), qui a été formé de personnalités du monde de la recherche, de la culture et de la société civile, afin de coordonner l’effort de transmission de la connaissance de cette histoire. Le CNMHE a contribué à l’organisation des journées nationales du mois de mai, au recensement des œuvres liées à l’esclavage dans l’inventaire des musées et institutions patrimoniales françaises, à la mise en place en 2015 du Mois des Mémoires et du concours scolaire de la Flamme de l’Egalité, à la remise chaque année d’un prix de thèse récompensant les meilleurs travaux sur l’esclavage. Le projet de créer une institution autonome dédiée à cette mémoire a donc évolué avec le temps, mais le terme "Comité pour la mémoire de l'esclavage" n'est pas utilisé dans le texte pour décrire une entité spécifique. Le texte mentionne aussi un groupement d’intérêt public, qui est mis en place en mai 2017, et qui travaille pendant deux ans à la mise en place de la Fondation pour la Mémoire de l’Esclavage. La Fondation pour la Mémoire de l’Esclavage s’inscrit dans le long chemin de la reconnaissance par la France de son passé colonial. La France a alors inscrit l’histoire de l’esclavage dans les programmes scolaires, elle a mis en place deux journées nationales du souvenir. Le Comité national formé de personnalités du monde de la recherche, de la culture et de la société civile, le Comité national pour la mémoire et l’histoire de l’esclavage (CNMHE), a été présidé successivement par Maryse Condé, Françoise Vergès, Myriam Cottias et Frédéric Régent.