La musique, d’abord, est un art de l’islam. Non seulement elle n’est pas interdite, mais elle est même nécessaire s’agissant du tajwîd, qui est la science de la récitation et de l’incantation des versets coraniques. En outre, durant plusieurs siècles, la musique était un art majeur de la civilisation islamique à Damas, Bagdad ou encore Cordoue et de nombreux instruments de musique, comme le ‘oud (luth), datent de cette époque. Au final, rien dans le Coran ne permet de dire que l’islam interdit la musique. Celle-ci n’est pas considérée comme haram dans le Coran. N’en déplaise aux djihadistes, les nashîd, ces chansons affirmant la foi et le combat, sont de la musique. 
Un seul verset fait vaguement allusion à la musique. Il s’agit d’un verset ambigu, ou équivoque, qui peut être interprété de plusieurs façons.Certains voient dans les « discours futiles » une référence à la musique, d’autres une référence au polythéisme ou au paganisme. Mais nulle part il n’est dit dans le Coran que la musique est haram. 
Le Coran, nulle part, n’interdit la musique.  La musique était un art majeur de la civilisation islamique.