:

Quelles sont les traditions peules ?

Aimée Chevalier
Aimée Chevalier
2025-07-15 20:21:05
Nombre de réponses : 13
0
Les Peuls se retrouvent traditionnellement autour du « Pulaaku » (ou « manière d’être peul »), un code de conduite et d’éthique reposant sur la retenue, l’endurance, la sagesse et la bravoure. Le Pulaaku est un ensemble de comportements auxquels tous les Peuls doivent se plier. C’est aimer l’islam, aimer l’étranger. C’est partager et faire preuve de patience. Donner une grande importance à l’éducation ainsi qu’au travail. La beauté est recherchée, la probité, la sagesse, l'intelligence et la discrétion figurent parmi les règles à suivre du "Pulaaku". Il existe quatre types de mariages traditionnels Peuls avec quatre divorces correspondants. Les Peuls sont d'excellents tisserands. Les femmes portent le pagne, bleu indigo, et le boubou de couleur très foncée, parfois noire. Les femmes peules pratiquent le tatouage des lèvres et des gencives à l'indigo, des paumes de la main et des pieds.
Charlotte Blanc
Charlotte Blanc
2025-07-04 17:46:39
Nombre de réponses : 14
0
La femme a traditionnellement une place importante chez les Peuls. L’islamisation a changé la donne, mais la société peule continue d’accorder une place privilégiée à la mère et à la lignée maternelle. Ce n’est pas un mythe : les Peuls se marient au sein du même clan, de la même caste et de la même lignée. À l’origine, il s’agissait de consacrer l’homogénéité du sang et du rang, mais aussi d’éviter la dispersion du troupeau ou des biens. La vache occupe, chez eux, une place quasi mythologique, et en posséder révèle en tout cas un certain prestige social. Une croyance veut que Guéno, le Dieu suprême des Peuls, ait créé le monde à partir d’une goutte de lait. Base de l’alimentation des Peuls de tradition pastorale, le précieux liquide relève quasiment du sacré. C’est un art de vivre, une manière d’être peul tissée de codes subtils que l’on retrouve sous toutes les latitudes : la maîtrise de soi, une certaine réserve, le courage, le sens de l’honneur et du partage. La société peule est très hiérarchisée. Elle se subdivise entre castes nobles et non nobles. Les mariages entre les deux catégories sont en principe exclus.
Guillaume Gomez
Guillaume Gomez
2025-06-28 12:43:39
Nombre de réponses : 13
0
Les Peuls se retrouvent traditionnellement autour du Pulaaku, un code de conduite et d’éthique reposant sur la retenue, l’endurance, la sagesse et la bravoure. Le Pulaaku est un ensemble de comportements auxquels tous les Peuls doivent se plier. C’est aimer l’islam, aimer l’étranger. C’est partager et faire preuve de patience. Donner une grande importance à l’éducation ainsi qu’au travail. La beauté est recherchée, la probité, la sagesse, l'intelligence et la discrétion figurent parmi les règles à suivre du Pulaaku. Il existe quatre types de mariages traditionnels Peuls avec quatre divorces correspondants. Un cinquième mariage islamique a été rajouté aux alentours du XVIe siècle. Les femmes peules pratiquent le tatouage des lèvres et des gencives à l'indigo, des paumes de la main et des pieds. Les Peuls sont un peuple à cheveux longs, de lisses à ondulés, permettant un type de coiffure particulier où les cheveux sont ramenés sur le sommet du crâne, formant une coiffure en gourde célèbre chez les groupes Peuls de Wodaabe ou des Bororos.
Louis Voisin
Louis Voisin
2025-06-19 22:41:19
Nombre de réponses : 14
0
Les peuls ou foulan, sont traditionnellement des pasteurs de la région sahélo-saharienne qui se répartissent dans plusieurs pays de la région. Les foulan ont des traditions de mariage spécifiques qui les distinguent des autres peuples. Les premières démarches, sur l’initiative du père, sont faites par la mère du marié, qui va trouver la mère de la fille après avoir fait coudre un pagne en bandes de coton et acheté quelques noix de cola. On apprend à la petite fille l’attitude correcte à l’égard de son futur mari ; c’est-à-dire qu’elle doit le fuir en toute occasion et se taire quand son nom est prononcé. Il est bien d’offrir aux deux grandes fêtes musulmanes quelques vêtements, quelques morceaux de viande, quelques noix de cola, soit pour l’enfant, soit pour son père et sa mère, pour la tante paternelle. Les services dus par le gendre ne sont pas règle générale. Il arrive cependant que le « fiancé », accompagné de ses camarades d’âge, de ses compagnons d’études, ou des serviteurs de sa famille, vient accomplir un travail pour son beau-père. Ce kilee, ou travail de l’équipe du gendre, n’est pas toujours bien accueilli, car il est de règle que le repas offert soit généreux et le beau-père décline quelquefois les offres du gendre. Ce genre de service peut commencer quelques années avant les noces, se prolonger parfois après, et même en la personne des enfants qui iront, à leur tour, travailler chez les parents de leur mère, là où leur père avait travaillé avant leur naissance.
Stéphanie Mahe
Stéphanie Mahe
2025-06-19 22:10:52
Nombre de réponses : 12
0
La culture peule au Sénégal se caractérise par une riche palette de traditions et de cérémonies, souvent liées aux cycles agricoles et aux événements importants de la vie communautaire. Cayde : Cette danse traditionnelle, dont le nom vient du mot « caydal » (oie), est exécutée par les femmes lors des réjouissances. Elles imitent les mouvements de l’oie tout en chantant et en claquant des mains. Fifiire : Cette cérémonie était autrefois dédiée au rituel de la chasse aux caïmans pour protéger la pêche. Pratiquée par les Subalbe (pêcheurs), elle est précédée d’une veille nocturne aux airs de pekaan (chants traditionnels). Yaaro : Cette célébration peule marque la fin d’un bon hivernage, exprimant la gratitude de la communauté pour une saison agricole réussie. L’art et l’artisanat peul La culture peule au Sénégal s’exprime également à travers un riche patrimoine artisanal. Les Peuls sont réputés pour leur travail du cuir, leurs bijoux en or et en argent, ainsi que leurs tissus aux motifs géométriques caractéristiques. L’art de la coiffure occupe une place importante dans la culture peule. Les femmes arborent souvent des coiffures élaborées, ornées de bijoux et de perles, qui reflètent leur statut social et leur appartenance communautaire. L’élevage, pilier de l’identité peule Traditionnellement, les Peuls sont connus pour être des éleveurs nomades ou semi-nomades. Bien que de nombreux Peuls se soient sédentarisés au fil du temps, l’élevage reste un élément fondamental de leur culture au Sénégal. Le bétail, en particulier les bovins, occupe une place centrale dans la vie sociale et économique des communautés peules. Les techniques d’élevage, transmises de génération en génération, font partie intégrante du patrimoine culturel peul. Le concept de « pulaaku », qui englobe un ensemble de valeurs morales et comportementales propres aux Peuls, a notamment influencé les notions d’honneur, de courage et de dignité dans la société sénégalaise au sens large.