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Qui est Al Hajj UMAR ?

Margot Maurice
Margot Maurice
2025-06-25 20:55:16
Nombre de réponses : 8
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Al Hajj UMAR est également connu sous le nom d'El Hadj Omar. L'histoire d'Omar Tall, également connu sous le nom d'El Hadj Omar, est bien connue. Il en est de même de l'épopée qui porte son nom. Parti de son village natal de Halwaar dans le Fouta sénégalais, Omar voyagea à travers l'Afrique de l'Ouest, allant jusqu'à La Mecque en passant par le Nigéria et l'Égypte. La Sénégambie, où l'action se passe, regorge de traditions orales. Omar Tall est également connu sous le nom d'El Hadj Omar. L'histoire d'Omar Tall est bien connue.
Jacques Prevost
Jacques Prevost
2025-06-25 12:44:02
Nombre de réponses : 14
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El Hadj Omar, chef guerrier et mystique, est le fondateur de l’empire toucouleur. El Hadj Omar, de son vrai nom Omar Saidou Tall, est né entre 1794 et 1797 à Alwar, près de Guédé dans le département de Podor. Son père se nommait Saidou, fils de Uthman, fils de Makhtar, fils d’ Ahmad Samba de la grande famille des Tall. Il était le quatrième fils de son père et le huitième de sa mère. Celle-ci avait pour nom Sokhna Adama. Omar Saidou Tall appartient à la précieuse lignée des Tooroodo et à ce titre s’initia très tôt à la culture coranique. L’ethnie à laquelle appartenait Omar Saidou Tall avait adhéré depuis 1776 à la confrérie des Qadriyas. Il reçoit de sa famille une instruction religieuse solide et apprend l’arabe. Il complète sa formation par des voyages auprès des Maures de la confrérie des Qadriya au Tagant et à Walata. A 23 ans, El Hadj Omar entreprend le pélerinage à la Mecque. Le voyage dure treize ans. Il se déplace ainsi entre le Caire, la Mecque, Médine et Jérusalem. Il séjourne quelques années à Médine, ce qui lui permet d’approfondir ses connaissances du Coran, de la culture coranique et de l’arabe. Pendant son séjour dans les lieux saints de l’islam, El Hadj Omar fait la connaissance du khalife Cheikh Muhammad Al Ghali, disciple d’Ahmad Al Tidjani, qui va exercer sur lui une influence déterminante. Son « professeur » lui décernera le titre de khalife des Tidianes. C’est donc auréolé d’un prestige certain que El Hadj Omar va au Soudan en passant par le Nigeria, puis du Mali il se rend en Guinée avant de retourner au Fouta. Mais au lieu de s’y fixer, El Hadj Omar revient vers le sud et fonde Dinguiraye, jetant ainsi les bases d’un vaste empire musulman. Sa pensée religieuse s’affirme de plus en plus : il écrit « Al Rimah » fixant de fait sa propre approche de la doctrine religieuse. En 1850 à 1857, il s’empare du Bambouck et du Kaarta et occupe quelques années plus tard le Nioro, alors capitale du royaume païen des peuples bambaras, fondant un empire s’étendant du Haut-Sénégal à la Gambie.
Franck Le Goff
Franck Le Goff
2025-06-14 17:27:43
Nombre de réponses : 18
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Omar Tall, dit El-Hadj Omar, est le fondateur d’un empire éphémère, l’empire Toucouleur. Il adhéra ensuite à la confrérie tijaniya, sa grande rivale, qui avait une interprétation différente de l’islam, avant de partir pour vingt années de voyages qui le menèrent en Arabie et en Afrique du Nord. Ayant fait son pèlerinage à La Mecque, il s’attira une grande popularité à son retour dans le Sahel musulman. Revenu dans l’actuel Sénégal, il fut nommé grand calife de la confrérie tijaniya et il s’installa à Dinguiraye, près de Diourbel. Vers 1852, il lança son jihad en s’attaquant aux peuples animistes de la vallée du Niger. Il se replia alors vers le bassin du Niger et s’attaqua à Ségou, la principale cité bambara, qui fut prise et pillée en 1861. La rivalité religieuse confrérique et économique, opposant les deux Haalpulaaren se transforma en guerre ouverte. Ce fut d’ailleurs en le combattant que le 12 février 1864, à près de 70 ans, El-Hadj Omar trouva la mort sur les plateaux de Bandiagara, en pays dogon.
Denise Begue
Denise Begue
2025-06-04 15:30:37
Nombre de réponses : 11
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El-Hadj Omar Tall est né vers 1794 à Halwâr, village du Foûta-Tôro sénégalais situé à quelques dizaines de kilomètres en amont de Podor, dans une famille maraboutique. Il est mort mystérieusement à Déguembéré, dans la falaise de Bandiagara, le 12 février 1864. La genèse du jihâd d’El-Hadj Omar le rattache aux mouvements similaires qui l’ont précédé. À l’instar de ses illustres devanciers, Omar prépara serieusement son action en multipliant lettres, discours, sermons, messages, largesses et prières, puis il réussit à lever une armée avec laquelle il se lança à la conquête de ce qu’il est convenu d’appeler le Soudan central. L’action d’El-Hadj Omar, érudit musulman et redoutable conquérant, a profondément modifié l’aire du jihâd et détourné le cours de son histoire jusqu’à la conquête coloniale. Cela lui valut d’être au centre d’une vaste littérature, et en particulier d’une épopée toujours vivante, aux multiples versions, où l’oralité interfère sans cesse avec l’écriture. Samba Dieng a recueilli une quantité très importante de ces versions orales et manuscrites de textes se rapportant au jihâd et à la geste d’Omar. Puis, il a organisé l’analyse de cette vaste documentation autour de trois grands axes. Le premier étudie les rapports entre l’épopée d’El-Hadj Omar et l’épopée peule traditionnelle. Envisagée sous l’angle de l’intertextualité, la geste d’Omar apparaît en effet comme une formalisation de la tradition épique peule et le produit de formes littéraires alors dominantes en milieu pulaar. Mais la geste du jihâd déborde le modèle peul traditionnel, là où l’Islam affirme sa présence. La dernière partie, consacrée à l’édition de textes, donne la transcription et la traduction annotée des principales pièces inédites du corpus. Samba Dieng est professeur titulaire au Département de Lettres modernes de la Faculté des Lettres et Sciences humaines de l’Université Cheikh Anta Diop. Spécialiste de l’Islam et expert en soufisme, il a déjà publié à Dakar, sur le même thème, El-Hadj Omar la perle de l’Islam et Sur les traces d’El-Hadj Omar aux Nouvelles Éditions africaines du Sénégal.
Danielle Jacob
Danielle Jacob
2025-06-04 12:54:58
Nombre de réponses : 15
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Al Hajj UMAR est un chef musulman toucouleur. Il part en 1825 en pèlerinage pour La Mecque, où il reste trois ans, s'arrêtant au retour à Sokoto près de Mohammed Bello, où il complète son initiation à la Tidjaniyya. Il recrute des partisans au Fouta-Toro et projette la création d'un vaste empire islamique à cheval sur le Boundou et Macina par le moyen de la guerre sainte. Il lance la guerre sainte en 1854. Après avoir conquis le Kaarta, Omar fait son entrée à Ségou le 9 mars 1861, renversant ainsi la dynastie bambara et païenne des Diarra. Il dirige ensuite ses efforts contre l'Empire peul et musulman du Macina, dont la capitale Hamdallahi est prise le 16 mai 1862. El-Hadj Omar parvient à quitter la ville et se réfugie dans la falaise de Bandiagara, où il trouve la mort dans des conditions mal élucidées.
Luc Bonnin
Luc Bonnin
2025-06-04 12:46:14
Nombre de réponses : 9
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Al Hajj UMAR était un important chef musulman qui est né au Sénégal, dans le Fouta-Toro, à la fin du XVIIIe siècle. Il a été initié très tôt à la culture coranique et est devenu l’un des acteurs de l’islamisation du Sahel. Après un pèlerinage à La Mecque, il a projeté la création d’un vaste empire islamique regroupant le Boundou et le Macina par la guerre sainte. Il s’est opposé à la colonisation française et a disparu en 1864. Son vrai nom est El Hadj Oumar Foutiyou Tall, l’appellation El hadj Omar ou Cheikh étant réservée à l’épopée. Il a voyagé beaucoup et son séjour en Gambie est peu présent dans les récits. On sait qu’il est venu à Banjul et à Gunjur. Il est considéré comme un saint envoyé par Dieu dans certains récits. Il a également été à la tête de la confrérie Tijaniyya et a traversé un fleuve qui renvoie à son passage en Gambie.