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Qui est responsable de la destruction du mausolée de Tombouctou ?

Alain Delaunay
Alain Delaunay
2025-07-11 07:10:17
Nombre de réponses : 16
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Ahmad Al Faqi Al Mahdi a été condamné en septembre 2016 à neuf ans de prison pour avoir dirigé intentionnellement des attaques contre la porte de la mosquée Sidi Yahia et neuf des mausolées de Tombouctou. Les monuments, classés au patrimoine mondial de l'humanité par l'Unesco, ont été détruits à coups de pioche, de houe et de burin. Né vers 1975, M. Al Mahdi faisait partie d'Ansar Dine, l'un des groupes djihadistes liés à Al-Qaïda qui ont contrôlé le nord du Mali pendant environ dix mois en 2012. Al Mahdi était chef de la Hisbah, la brigade islamique des mœurs. La Cour pénale internationale a évalué le montant des dégâts provoqués par Al Mahdi à 2,7 millions d'euros. Mais il n'aurait pas les fonds pour réparer, comme le remarquait d'ailleurs la Chambre.
Marc Francois
Marc Francois
2025-07-09 21:53:11
Nombre de réponses : 13
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La Cour pénale internationale estime qu'un jihadiste malien est responsable de la destruction d'un patrimoine protégé de Tombouctou en 2012. La Cour pénale internationale a déclaré jeudi 17 août que le jihadiste malien Ahmad al Faqi al Mahdi avait provoqué pour 2,7 millions d'euros de dégâts en faisant détruire des mausolées de la cité historique de Tombouctou, dans le nord du Mali, en 2012. M. Mahdi a été condamné en septembre à neuf ans de prison pour avoir "dirigé intentionnellement des attaques" contre la porte de la mosquée Sidi Yahia et contre neuf des mausolées de Tombouctou, classés au patrimoine mondial de l'humanité par l'Unesco. En tant que chef de la Hisbah, la brigade islamique des moeurs, il avait ordonné et participé aux attaques contre les mausolées de cette ville fondée à partir du Ve siècle par des tribus touareg et devenue un grand centre intellectuel de l'islam. Né vers 1975, M. Mahdi était un membre d'Ansar Dine, l'un des groupes jihadistes liés à Al-Qaïda qui ont contrôlé le nord du Mali pendant environ dix mois en 2012.
Louis Caron
Louis Caron
2025-06-27 21:37:19
Nombre de réponses : 10
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Al Mahdi a reconnu sa culpabilité devant le tribunal. Al Mahdi a accepté de ne pas faire appel de sa déclaration de culpabilité et de sa peine si celle-ci était comprise entre neuf et 11 ans. La condamnation par la Cour pénale internationale (CPI) a condamné Al Mahdi à neuf ans d'emprisonnement pour avoir dirigé intentionnellement des attaques contre des mausolées et des monuments historiques dans la ville de Tombouctou, dans le nord du Mali, en juin et juillet 2012. C'est la première fois qu'un accusé plaide coupable devant la Cours pénale internationale (CPI). Ce jugement établit clairement que les attaques visant des monuments religieux et historiques détruisent la culture et l'identité d'une population et constituent des crimes relevant du droit international.
Guillaume Gomez
Guillaume Gomez
2025-06-23 15:53:36
Nombre de réponses : 13
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La destruction des mausolées de Tombouctou a été commise en 2012 durant l’occupation du nord du Mali par des groupes armés. Ahmad Al Faqi Al Mahdi a été reconnu coupable et condamné pour sa responsabilité dans la destruction de plusieurs biens culturels de Tombouctou. La Cour pénale internationale a condamné Ahmad Al Faqi Al Mahdi pour sa responsabilité dans la destruction des biens culturels dans cette ville. Entre juin et juillet 2012, plusieurs mausolées ainsi que la porte sacrée de la mosquée Sidi Yahia avaient été anéantis. Ahmad Al Faqi Al Mahdi a été condamné à neuf ans de prison et au paiement de 2,7 millions d’euros au titre des réparations aux victimes. La Cour pénale internationale a ordonné que soit reversé un euro symbolique respectivement à l’État malien et à l’UNESCO pour le préjudice subi par le peuple malien et la communauté internationale.
Margot Riviere
Margot Riviere
2025-06-12 21:40:07
Nombre de réponses : 14
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Il est responsable de la destruction de plusieurs mausolées à Tombouctou en 2012. La Cour pénale internationale inculpe le djihadiste malien Ahmad Al Faqi Al Mahdi, accusé d'avoir pris part de la démolition de plusieurs édifices religieux de saints musulmans au Mali. Il est accusé d'avoir dirigé et personnellement participé, en 2012, à la destruction de neuf mausolées de saints musulmans de Tombouctou et de l'une des plus importantes mosquées de la ville, Sidi Yahia. Selon l'acte d'accusation - dont les preuves n'ont pas été contestées par la défense, indique la Cour - il a participé à toutes les étapes de la destruction, de la planification à l'exécution, en passant par le sermon du vendredi précédant l'attaque, qu'il a prononcée. Il est devenu membre d'Ansar Eddine au moment où il a accepté de devenir le chef de la hisbah, la brigade islamique de mœurs qu'il a lui-même mise en place en avril 2012, précise la Cour. En 2012, quatorze lieux de culte, notamment des mausolées de Sidi Mahmoud, Sidi Moctar et Alpha Moya, situés au cœur de la région malienne avaient été détruits et saccagés à coups de pioche, de houe et de burin par les djihadistes, au nom de la lutte contre l'idolâtrie. Ahmad Al Faqi Al Mahdi, respecté dans la ville pour son autorité religieuse, était une des recrues locales qui ont rejoint les groupes armés à Tombouctou et soutenu leur action lorsque la ville est tombée aux mains de djihadistes liés à Al-Qaïda en 2012, d'après le texte de la décision. Les juges de la Cour pénale internationale ont confirmé jeudi l'inculpation de crime de guerre portée contre un djihadiste malien présumé lié à Al-Qaida.
Jeanne Monnier
Jeanne Monnier
2025-06-12 19:16:17
Nombre de réponses : 13
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Abou Tourab, l’ancien chef de la brigade des mœurs d’Ansar Dine à Tombouctou, a exprimé son repentir. S’il a été jugé coupable d’avoir détruit à coups de pioche, de houe et de burin la porte de la mosquée Sidi Yahia et neuf des mausolées de Tombouctou, classés au patrimoine mondial de l’humanité par l’Unesco, Abou Tourab a également fait régner la terreur dans la ville. À Tombouctou, cette perspective n’est pas nécessairement mal perçue. Interrogé par RFI, Alpha San Chirfi, le représentant du mausolée Alpha Moya détruit sous ses yeux en 2012 par Abou Tourab, a exprimé une forme de compassion pour ce dernier. Alpha San Chirfi, le représentant du mausolée Alpha Moya détruit sous ses yeux en 2012 par Abou Tourab.