Le vendredi est une journée spéciale dans le monde musulman, souvent comparée au dimanche chrétien. C’est le jour de la prière collective, du repos, et du retour en famille. Le couscous, servi après la prière du midi, devient alors un symbole de reconnexion à ses proches, de paix et de gratitude. Il n’est jamais mangé seul. Il appelle à la table élargie, à l’assiette partagée, au temps ralenti. Partager un couscous, c’est aussi partager une histoire, une tradition vivante, un moment de sincérité. Le couscous est un plat d’accueil et de respect. C’est souvent la grand-mère ou la mère qui prépare le couscous. Elle transmet sa manière de rouler la semoule, de doser les épices, de composer le bouillon. C’est dans cette cuisine, chaque vendredi, que se construit une mémoire familiale. Un goût qui se transmet, un lien qui se tisse, d’une génération à l’autre.