Qui sont les alliés du Mali ?
Margot Maurice
2025-06-12 08:00:33
Nombre de réponses
: 8
Les forces armées maliennes ont des alliés russes.
L'armée malienne et ses alliés russes ont subi un gros revers et de lourdes pertes lors de combats contre les séparatistes dans le nord du pays.
Les séparatistes maliens ont revendiqué une victoire éclatante contre l'armée malienne et ses alliés russes.
Le CSC-DPA se félicite de cette victoire arrachée par ses hommes, images et vidéos à l'appui durant toutes ces batailles.
Le porte-parole des séparatistes a transmis à l'AFP plusieurs vidéos où gisent de nombreux cadavres de ce camp.
Dans certaines vidéos, des soldats blancs sont visibles parmi les prisonniers.
Un élu local et un ancien travailleur de la mission de l'ONU à Kidal ont assuré à l'AFP que l'armée malienne avait reculé et qu'au moins 15 combattants de Wagner avaient été tués ou arrêtés.
Un cadre du mouvement séparatiste, Mossa Ag Inzoma, assure qu'il y a eu des dizaines et des dizaines de Wagner et Famas tués et faits prisonniers.
Les jihadistes du Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans ont affirmé avoir piégé un convoi de l'armée malienne et de leurs alliés russes de Wagner au sud de la ville de Tinzaouatene.
La junte dirigée par le colonel Assimi Goïta a depuis 2022 multiplié les actes de rupture, notamment en rompant l'alliance ancienne avec la France et ses partenaires européens pour se tourner militairement et politiquement vers la Russie.
Christine Roux
2025-06-01 17:05:30
Nombre de réponses
: 13
Les groupes dits « républicains », ayant choisi de s'allier aux autorités maliennes de transition, pourront profiter du programme DDR-1.
Les principaux bénéficiaires sont les hommes du Gatia du général El Hadj Ag Gamou, actuel gouverneur de Kidal, et ceux du MSA de Moussa Ag Acharatoumane, principalement présents dans les régions de Ménaka et de Gao.
Ces deux groupes combattent déjà aux côtés de l'armée du Mali et de ses supplétifs russes de Wagner.
D'autres groupes armés, moins importants, sont également concernés : le « MAA CPA », le « CMFPR1, 2 et 3 », les chasseurs traditionnels dozos du groupe Dan Na Ambassagou, ainsi que des combattants de groupes d'auto-défense peuls.
Ces quotas étaient initialement prévus pour l'année 2024.
L'accord de paix ayant depuis été rompu par le régime militaire en place, les groupes armés signataires, aujourd'hui rassemblés au sein du FLA, ne sont évidemment pas concernés.
Théophile Bonnin
2025-06-01 16:17:18
Nombre de réponses
: 15
Le Mali, le Niger et le Burkina Faso ont entériné leur alliance au sein d’une "confédération". Les chefs d’État des trois pays, des militaires arrivés au pouvoir par des coups d’État, "ont décidé de franchir une étape supplémentaire vers une intégration plus poussée entre les États membres". Ils ont ainsi adopté un traité instituant une confédération entre le Burkina Faso, le Mali et le Niger dénommée Confédération des États du Sahel (AES). Les dirigeants actuels du Niger, du Mali et du Burkina avaient déjà annoncé en janvier leur départ commun de la Cedeao pour former une force commune pour lutter contre les djihadistes qui attaquent régulièrement leurs territoires. Leur communauté est "éloignée de la mainmise des puissances étrangères". Ils ont aussi demandé que les langues locales soient davantage utilisées dans les médias publics et privés de leurs pays. Le général Abdourahamane Tiani, le leader nigérien, a appelé à construire "une communauté éloignée de la mainmise des puissances étrangères".
Aimé Charpentier
2025-06-01 14:14:26
Nombre de réponses
: 15
Le Mali, le Niger et le Burkina Faso sont réunis sous la bannière de l’Alliance des États du Sahel.
Les échanges ont notamment porté sur la nécessité de la signature d’un pacte d’assistance mutuelle en cas d’agression des États de l’AES.
C’est ainsi que le site ivoirien Afrique sur 7 perçoit la rencontre entre des délégations de deux mouvements rebelles malien et nigérien.
L’Alliance des États du Sahel regroupe depuis septembre 2023 le Burkina Faso, le Mali et le Niger.
Deux groupes rebelles, l’un malien et l’autre nigérien, se sont rencontrés à Tinzaouatène, dans le nord du Mali, du 25 au 29 août.
Sans intérêts communs, ils ont toutefois évoqué la nécessité d’une assistance mutuelle face aux agressions du Mali, du Niger et du Burkina Faso.
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