Les enseignements sont dispensés en français dans les écoles publiques et privées.
L’objectif est de rehausser le niveau des élèves en évitant de perdre inutilement du temps avec l’apprentissage d’une langue étrangère comme le français, pour en faire l’unique support des connaissances.
Ainsi, le département en charge de l’enseignement a envisagé de faire directement des formations en langues nationales, y compris pour ceux qui n’ont jamais fréquenté l’école, lesquels sont nombreux.
C’est dans ce contexte que le gouvernement veut créer des structures d’éducation formelles et non formelles.
Les experts du domaine soutiennent que pour les langues maliennes, il est impérieux d’élaborer un matériel didactique plus adapté pour l’éducation formelle et informelle où on peut utiliser des lexiques et exercices ou des textes pratiques faits dans des langues nationales.
Pour Daouda Tékété, ex-journaliste à la chaîne de télévision nationale et écrivain, il faut arrêter de dire que les langues maliennes ne permettent pas d’accéder aux connaissances scientifiques.
Néanmoins, avec l’évolution du système éducatif et la libéralisation de l’enseignement, de nouveaux manuels sont édités et des programmes d’éducation ont été adoptés en prenant en compte le besoin d’enseigner les connaissances dans les langues maliennes que sont le manding, le peul, le senoufo, le dogon, etc.