:

Qu’est-ce qui est bien au Mali ?

Bertrand Aubry
Bertrand Aubry
2025-06-20 09:10:38
Nombre de réponses : 14
0
L'économie du Mali a été résiliente avec une croissance du PIB estimée à 4,0 % en 2024, soutenue par l’agriculture et les services. La croissance du PIB réel devrait atteindre 4,7 % en moyenne sur la période 2025-2026, soutenue par la production de lithium, l'agriculture et les télécoms. Le déficit courant en pourcentage du PIB s'est réduit de 7,2 à 6,3 %, en raison des exportations soutenues de coton et d'une baisse des importations de pétrole et de denrées alimentaires. La position extérieure du Mali s'est renforcée avec l'amélioration des termes de l'échange, et la compétitivité relative des exportations s’est maintenue. Le déficit budgétaire a été réduit à 2,9 % du PIB en 2024, principalement en raison d’une baisse temporaire de la masse salariale du secteur public. La digitalisation de l’administration fiscale et les mesures douanières ont contribué à l'assainissement budgétaire. Avec une dette publique estimée à 52,6 % du PIB en 2024, le risque de surendettement reste modéré. L'accroissement de l’investissement public, l’amélioration de la qualité de la régulation et la résolution de la crise énergétique seraient favorables aux activités du secteur privé et à la croissance économique.
Jean Fabre
Jean Fabre
2025-06-20 09:00:49
Nombre de réponses : 15
0
Le secteur secondaire reste dominé par la branche métallurgie et fonderie qui reflète l’importance et le dynamisme de la production aurifère. Le pays est le 3ème producteur africain d’or, qui représente 81% de ses exportations en 2022. Après 3,5% en 2022, la croissance est estimée à 4,4% en 2023 par le FMI, soutenue principalement par le secteur aurifère et la production agricole. Le Mali devrait retrouver sa première place pour la campagne 2023/2024, alors que le coton est habituellement son 2ème produit d’exportation. Fin 2023, la production de coton devrait permettre au Mali de redevenir le premier producteur de coton d’Afrique de l’Ouest. Sous l’hypothèse d’une résorption des difficultés électriques et d’une amélioration des conditions de financement, la croissance rebondirait en 2025, pour retrouver son niveau de 4,4%. Le taux de croissance démographique de 3,3% par an, contribue au développement du pays. La masse salariale a fortement progressé ces dernières années, représentant environ 50% des recettes fiscales l’an dernier. La dette publique se situe à 55,9% du PIB à fin 2023, contre 53,1% en 2022, ce qui permet une marge pour absorber les chocs. Le FMI prévoit une diminution du déficit budgétaire à 3,6% du PIB en 2024.