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Quelle est l'origine des masques ?

Bernadette Rousset
Bernadette Rousset
2025-06-13 02:45:28
Nombre de réponses : 9
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Le masque est un élément qui trouve son origine dans les civilisations primitives, à des fins rituelles, lorsqu’il était utilisé pour cacher la véritable personnalité du célébrant et pour représenter de façon parfaite, non humaine, le visage de l’être divin. Les masques les plus anciens sont en fait ceux des Égyptiens, des Incas et des Aztèques. L’utilisation de masques funéraires, utilisés pour couvrir le visage des morts, remonte à l’époque mycénienne. Les masques du théâtre grec ancien n’étaient qu’une variée de ceux du culte, car la représentation théâtrale elle-même était considérée comme une sorte de cérémonie religieuse. L’origine du masque de carnaval est donc lointaine. La fonction religieuse est la première dans l’histoire du masque. Le masque a une valeur sacrée, c’est un moyen naturel par lequel l’âme peut rencontrer le surnaturel. C’est dans ce souci de la fête que l’on retrouve l’origine du masque de carnaval. Le masque revêt donc un pouvoir particulier puisqu’il permet de transformer la personne qui le porte.
Frédérique Louis
Frédérique Louis
2025-06-13 01:33:36
Nombre de réponses : 11
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Le masque est défini comme un faux visage, dont on se cache la figure pour se déguiser. Etymologiquement, le terme masca serait dérivé du vieil italique et signifierait un être hideux, malfaisant. Il pourrait également provenir du mot arabe maskhara, qui signifie falsifier, se transformer. L’usage des termes maschera en italien, mask en anglais, masque en français, suggère une même origine. Les premiers témoignages de pratiques masquées pourraient remonter à la préhistoire. L’art pariétal et mobilier préhistorique, notamment européen et africain, montre en effet l’existence millénaire de personnages thérianthropes. Bien qu’il soit difficile de remonter aux origines des pratiques masquées, on remarque à travers le monde qu’elles ont une histoire longue.
Alix Monnier
Alix Monnier
2025-06-13 00:36:41
Nombre de réponses : 11
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La coutume de porter un masque en certaines occasions aurait des origines fort lointaines. Depuis la découverte de l’homme au masque dans la grotte des Trois Frères en Ariège, on peut situer l’origine des masques au paléolithique, entre 15.000 et 10.000 ans avant J.C.! Même si l’on ne connaît pas la signification et l’usage du masque à cette époque, on peut y voir l’ancêtre le plus reculé de nos masques de Carnaval. D’où vient le masque et que signifie-t-il dans son sens le plus large? Les masques occupent aussi une fonction importante au théâtre. Dans le théâtre grec et romain, le masque permettait non seulement de figurer différents personnages, mais aussi d’amplifier la voix des acteurs. Cet accessoire se retrouve sur tous les continents dans le théâtre masqué balinais, la Commedia dell’arte ou le nô japonais, etc. C’est à partir du Moyen Age que le masque a été utilisé comme déguisement. Un temps délaissé au profit du maquillage, cet accessoire est réapparu sous la forme du loup sous le règne de François Ier. Les masques du Carnaval peuvent aller du simple loup aux constructions les plus élaborées, en papier mâché, en bois, peints, ornés de plumes ou de joyaux… Mais leur fonction est restée la même : dissimuler le visage des participants pour leur permettre d’inverser les rôles et de transgresser les interdits.
Joséphine Prevost
Joséphine Prevost
2025-06-12 22:54:24
Nombre de réponses : 13
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Dès l’Antiquité, on utilisait des masques pour se protéger le visage des rayons du soleil. Le teint en disait long sur l’appartenance sociale. Une peau hâlée était le signe de la pratique d’un travail physique, tandis qu’une peau claire était synonyme d’aisance. La blancheur du teint constituait aussi un critère de beauté fondamental chez les femmes, qui préféraient donc écourter leur exposition au soleil ou porter un masque lorsqu’elles n’avaient d’autre choix que de se déplacer à pied ou à cheval. Les masques peuvent être portés sur le haut, le bas ou l’ensemble du visage, et servent à accomplir des cérémonies religieuses, à agrémenter des occasions festives, à dissimuler son identité ou à se prémunir de la maladie.