Le silence reste une denrée rare qui fait parfois peur et que nous ne sollicitons qu’avec parcimonie.
Le silence y tient une place prépondérante.
Le silence peut être selon le cas, le signe d’une approbation, d’une respiration, d’une hésitation, d’un malaise, d’un refus de communiquer.
Il peut être considéré comme un instrument de menace et de pression.
Savoir se taire est un signe de sagesse.
Faire silence ou utiliser le silence, c’est avant tout se centrer sur son propre équilibre, raccorder sa tête à son cœur, le cognitif au sensitif, structurer plus clairement sa pensée, développer son intuition, mettre ses sens en éveil et surtout de ne pas être perturbé par les éléments extérieurs.
Utiliser le silence dans sa relation à l’autre, c’est avant tout faire preuve de respect, de compréhension envers l’autre et d’humilité.
Se sentir écouté en silence, sans se sentir jugé, ni interrompu... juste écouté, permet également de cheminer dans la réflexion personnelle.
Savoir écouter ; savoir se taire et laisser les autres se découvrir, permet finalement de trouver les bons mots et la bonne synthèse qui pourra enrichir le débat ou la problématique.
Le silence devient alors une façon de s’exprimer ou d’acquiescer.
Le silence quant à lui, ne sait pas mentir et s’invite alors pour apaiser les tensions.
Il nous relie au présent et nous unit aux autres…tel un alter ego.
Le silence dans la relation, permet, pour le bien de chacun, d’exister, entre l’extériorisation de la pensée par la parole et l’intériorisation que le silence suscite.
Le silence peut alternativement être vécu comme accompagnateur, soutenant, enveloppant, mais également méprisant, excluant, agressif.