Il existe différents types d'instruments de percussion qui sont parfois confondus avec le tam-tam en raison de leur nom ou de leur fonction, notamment ceux d'origine africaine ou amérindienne utilisés pour transmettre des messages à distance. Les idiophones, qui émettent un son par vibration de leur propre matière, comprennent des instruments comme l'agogô, le balafon, les cymbales, le gong, le métallophone, le vibraphone, le xylophone et le tam-tam lui-même. Les membranophones, qui produisent un son par vibration d'une membrane, incluent des instruments tels que la grosse caisse, le djembé, le tablâ, le tambour et d'autres. Le tam-tam est spécifiquement un large disque de métal à bords légèrement relevés, suspendu et frappé avec un maillet ou une baguette, produisant un son indéterminé et continu de fréquences. Les cordophones et les électrophones présentent également des catégories distinctes d'instruments de musique, chacune avec ses propres caractéristiques uniques. Parmi les éléments qui différencient les tam-tams, on peut citer leur composition, comme le bronze à quatre-vingts parties de cuivre pour vingt d'étain, et leur trempe à l'eau froide, qui contribuent à la qualité de leur sonorité. Le tam-tam utilisé dans la musique symphonique et military est un exemple spécifique de ces instruments, souvent employé pour son effet dramatique. Les différentes utilisations du tam-tam dans des contextes historiques, tels que dans les compositions de Berlioz, Debussy et Ravel, ou lors de l'inhumation de Napoléon Bonaparte, mettent en valeur sa polyvalence et son impact sonore unique.