Quelle est l'importance du tam-tam ?
Le tam-tam est un instrument de percussion qui émet un son indéterminé, composé d’une gamme continue En savoir plus
Quelle est l'histoire du tam-tam ?
Christine Coulon
2025-06-13 16:56:05
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Le tam-tam est un instrument de percussion d’origine asiatique.
C’est un disque de bronze, d’un diamètre souvent considérable, dont les bords sont relevés, et que l’on tient suspendu pour le faire retentir en le frappant d’une mailloche, recouverte de feutre ou de liège.
Il fut employé pour la première fois en France lors des funérailles de Mirabeau, en 1791, et à l’Opéra en 1804, dans Ossian, de Lesueur.
Les Chinois qui s’en servent depuis des temps très reculés, le nomment Gong.
Le tamtam, fort en usage chez les Orientaux, ne s’emploie chez nous que bien rarement, avec beaucoup de réserve, et seulement dans la musique funèbre, ou dans certaines scènes de musique dramatique destinées à produire des effets d’un caractère sombre et terrible.
On s’en servit aussi à la cérémonie funèbre du retour de restes de Napoléon ler, le 15 décembre 1840.
Il a d’abord une très-grande force, qu’il perd ensuite dans des vibrations prolongées.
Cet alliage comprend quatre-vingts parties d’étain.
L’analyse de plusieurs tamtams venus d’Orient a fait reconnaître qu’il entre dans la composition de cet instrument quatre parties de cuivre jaune et une partie d’étain mêlée d’un peu de zinc.
Frédérique Louis
2025-06-02 00:59:25
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À l’époque des rois, on utilisait le « xiin » pour les glorifier et les galvaniser. Au Sénégal, les sérères sont les premiers à avoir utilisé cet instrument. À vrai dire, les sérères sont à l’origine du tam-tam. Ils l'invitent dans toutes leurs cérémonies.
Le premier tam-tam, était d’une longueur comprise entre 3 et 4 mètres.
Ce premier tam-tam a été réalisé par Sounkaré Mandé qui l’a baptisa « ndouloup ».
Le premier « ndouloup » était tellement lourd et long qu’il n’était pas à la portée de tout le monde.
Aujourd’hui, en sus de ce « ndouloup », existent d’autres formes de tam-tam.
Dans le Sine, c’est Gorongue Sène qui a décidé de réduire la taille du « Ndouloup » jusqu’à ce qu’il soit à la portée de presque tous.
Aussi, « ce Ndouloup est antérieur au Ndouloup de Maad (le roi) géré par la famille Sène qu’on appelle « mbinonguérane ».
Lorsque le roi a entendu pour la première fois le son du « gorong », il a su qu’il était nouveau.
Par ailleurs, l’on ne doit pas que la création du « gorong » et du « ndouloup » aux sérères.
On leur doit aussi celle du « xiin ».
C’est sous le règne de Mbegane Ndour qu’est apparu « le xiin » créé par Paaro Mbadje Ndiaye.
Auparavant, le sabar était utile pour la communication.
Chaque rythme avait son sens, à l’époque.
Ainsi, la manière d’annoncer un mariage était différente de celle d’un deuil ou d’un baptême.
Toutefois, la manière d’utiliser le tam-tam change d’une communauté ethnique à une autre.
Les Lébous l’utilisent lors des « ndëpp ».
Dans ce cas, on sort les « sabars », et pour guérir la personne, il faut interpréter des rythmes joués avec sept « galagne » en prononçant le nom du djinn du malade ; ainsi seulement, il pourra être guéri.
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Sabine David
2025-05-31 13:59:44
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Le tam-tam est un instrument de percussion d'origine chinoise, composé généralement d’un disque de métal à bords relevés qui lorsqu’on le frappe avec un maillet recouvert de peau, rend un son très retentissant.
Certaines expériences mal faites ont induit des auteurs graves à dire que la matière dont étaient composés les tam-tam chinois n'était point malléable.
Le tam-tam est également un instrument de percussion africain de la famille des tambours.
On entendait déjà le tam-tam des griots et le chant des désirs effrénés qui commençaient dans le lointain.
J’ai appris tout cela au fil de mon enfance, au contact de mes aïeux, dans des veillées rythmées par la danse et les tam-tams.
Bien que seul le premier sens soit exact pour les musicologues et les musiciens, le deuxième est le plus souvent utilisé, dans le langage courant pour les non-spécialistes, ainsi que dans la littérature et même l’ethnologie au XIXe siècle et au début du XXe.
Margaud Lemonnier
2025-05-23 09:55:26
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L'histoire a commencé en 1968.
Il n'a fallu que quelques minutes à Henry Massonnet, le créateur, pour le dessiner.
La production est lancée sans grande ambition, jusqu'à cette photo de Brigitte Bardot dans sa villa près de Saint-Tropez.
Elle donne un tout autre destin à ce tabouret initialement destiné aux pêcheurs.
Immédiatement, les commandes ont afflué.
Trois machines tournaient 24h sur 24 pour livrer des tam tam.
Jusque dans les années 80, il s'est vendu huit millions de tam-tam.
Mais petit à petit, le succès s'essouffle.
Quand une exposition sur le siège est organisée à Paris, le public se souvient de lui.
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Brigitte Jourdan
2025-05-11 08:38:08
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Tam Tam est un modèle de tabouret en matière plastique créé en 1968 par le designer français Henry Massonnet.
L'objet était initialement destiné aux pêcheurs.
Une photographie le mettant en scène auprès de Brigitte Bardot, parue dans Ici Paris, contribua à le populariser.
Le tabouret Tam Tam a notamment été exposé au Museum of Modern Art de New York.
Son inventeur est inhumé dans son village de l'Ain sous un monument décoré d'une réplique de sa création.
Ce tabouret a été commercialisé à douze millions d'exemplaires en dix ans, ce qui en fait une icône de l'ameublement français du dernier tiers du XXe siècle.
Bernadette Rodriguez
2025-05-11 06:49:36
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: 19
Découvrez l’histoire fascinante du tabouret Tam Tam : un symbole intemporel du design français des années 1960.
L’histoire de ces pièces iconiques commence avec la société Stamp fondée par Henry Massonnet en 1948, le Tam Tam a connu un succès commercial fulgurant.
Vendu à un prix initial de dix francs, il s’est écoulé à plus de douze millions d’exemplaires.
En seulement dix ans, il est devenu ainsi un incontournable de l’ameublement français du XXe siècle.
Brigitte Bardot a contribué à populariser davantage le tabouret Tam Tam.
Une photo iconique la montrant dans son salon avec plusieurs modèles de Tam Tam a fait sensation en 1969, propulsant ce tabouret au statut d’objet culte.
Aujourd’hui, le Tam Tam continue d’inspirer designers et amateurs de mobilier avec son design simple et fonctionnel.
Cet objet design est présent à la collection permanente du Museum of Modern Art de New York en 1970.
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Yves Richard
2025-05-11 06:34:57
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: 14
Un tam-tam, ou bien tamtam, est un large disque de métal à bords légèrement relevés et suspendu.
Il se frappe à l'aide d'un maillet ou d'une baguette.
Cet instrument de percussion, en usage dans la musique orientale, ressemble au gong.
François-Joseph Gossec l'a utilisé pour la première fois en Europe en 1791 dans la Marche funèbre composée à la mort de Mirabeau.
Par la suite, il a été utilisé, par exemple, dans le Requiem en do mineur de Luigi Cherubini, dans Roméo et Juliette de Daniel Steibelt en 1793, et dans La Vestale de Gaspare Spontini en 1807.
Apprécié par les compositeurs occidentaux en raison de l'effet dramatique produit par sa sonorité profonde et métallique, il a été introduit parmi les percussions de l'orchestre symphonique au XIXe siècle.
C'est ainsi que Berlioz y a recours, notamment dans sa Grande messe des morts, dans La Damnation de Faust, dans la Marche funèbre pour la dernière scène d'Hamlet et dans Les Troyens, Debussy dans La Mer, et Ravel, dans La Valse et dans le Boléro.
Une de ses premières utilisations dans la musique militaire aurait été décidée à l'occasion de l'inhumation des restes de Napoléon Bonaparte aux Invalides le 15 décembre 1840.