Auparavant, le sabar était utile pour la communication.
C’est à travers cet instrument que l’on faisait appel à la population, lorsque le roi avait besoin d’elle.
On faisait la même chose pour annoncer la nouvelle d’un deuil.
On lançait des messages à travers cet instrument.
Les Lébous l’utilisent lors des « ndëpp ».
Quand quelqu’un tombe malade, les gens sont obligés d’organiser cette cérémonie dans le village.
Dans ce cas, on sort les « sabars », et pour guérir la personne, il faut interpréter des rythmes joués avec sept « galagne » en prononçant le nom du djinn du malade ; ainsi seulement, il pourra être guéri.
Dans cette communauté de pêcheurs, l’on pense aussi que battre le tam-tam avant d’aller en mer peut porter chance ; « ça chasse les mauvais esprits », croient-ils.
Aussi, avoir sur soi une partie de la peau d’animal servant à fabriquer le tam-tam porterait bonheur.
Chaque rythme avait son sens, à l’époque.
Ainsi, la manière d’annoncer un mariage était différente de celle d’un deuil ou d’un baptême.
Toutefois, la manière d’utiliser le tam-tam change d’une communauté ethnique à une autre.
Chez les lébous par exemple, elle a une fonction thérapeutique.