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Quel est le barrage le plus puissant du Mali ?

Christine Coulon
Christine Coulon
2025-06-24 12:51:47
Nombre de réponses : 17
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Le barrage de Gouina a été inauguré hier au Mali, à 45km de la ville de Kayes. C'est un grand événement pour le Sénégal, le Mali et la Mauritanie qui pourront se fournir en électricité grâce à lui. C'est un ouvrage qui était attendu depuis plusieurs années et dans plusieurs pays du Sahel.
Henri Allain
Henri Allain
2025-06-24 09:10:40
Nombre de réponses : 16
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Le barrage hydroélectrique de Gouina, dans la région de Kayes au sud du Mali, d'une capacité de 140 mégawatts et d'une capacité moyenne de 607 gigawatts/heure a été inauguré. L'infrastructure hydroélectrique de Gouina a été construite par l'Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS), d’une capacité de 140 mégawatts (MW). Le barrage a une puissance nominale installée de 140 mégawatts et un productible moyen de 607 gigawatts/heure. Cette production associée à celle de la centrale de Félou augmentera la capacité de production de Manantali de 200 à 340 mégawatts. L’OMVS a, aujourd’hui, à son actif 4 ouvrages communs, à savoir le barrage de Diama construit en 1986 dans le Delta du fleuve Sénégal, à environ 26 km en amont de Saint-Louis, Diama est un ouvrage anti-sel qui empêche l’intrusion de l’eau de mer dans le fleuve. Le barrage hydroélectrique de Manantali (200MW) réalisé en 1988 sur le Bafing et la centrale en 2002. Maiga a invité « les instances de l’Organisation pour la Mise en Valeur du Fleuve Sénégal (OMVS) à redoubler d’effort pour que notre plus grand barrage hydroélectrique, à savoir Koukoutamba en Guinée, soit réalisé.
Guillaume Lesage
Guillaume Lesage
2025-06-24 08:01:05
Nombre de réponses : 13
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Le barrage hydroélectrique de Sélingué, situé dans la région de Sikasso à 140 km de Bamako et à proximité de la frontière guinéenne, est l'un des plus importants centres de production d’énergie du Mali. D’une puissance globale de 46 mégawatts, il produit annuellement environ 247 GWh. Il est l'un des plus importants centres de production d’énergie du Mali. Il permet la distribution électrique de Bamako, Kati, Koulikoro, Ségou, Fana, Dioïla, Yanfolila et Kalana. Il est exploité par la compagnie malienne Énergie du Mali. Il a été construit sur la rivière Sankarani, un affluent du Niger. Le barrage de Sélingué est l'un des plus importants centres de production d’énergie du Mali. Il a été mis en service en 1980 et réhabilité entre 1996 et 2001. Son bassin de rétention forme le lac de Sélingué de 430 km2, qui permet les cultures sur les périmètres irrigués gérés par l’Office de développement rural de Sélingué. Le barrage sert de base à un projet de production agricole au service du développement local, notamment pour les populations ayant perdu leurs terres et habitations par le barrage.
Patricia Collet
Patricia Collet
2025-06-24 07:30:29
Nombre de réponses : 16
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Il s’agit du cinquième barrage hydroélectrique développé par l’Organisation pour la Mise en Valeur du fleuve Sénégal après les barrages de : Manantali et Gouina au Mali, Diama sur le fleuve Sénégal et Koukoutamba au nord de la Guinée. Le futur barrage hydraulique de Gourbassi devrait avoir une puissance de 18 MW, et un débit optimal d’environ 500 m3 par seconde. Les barrages attirent la plupart de ces investissements. En résumé, “On peut dire qu’un mégawatt sur deux est chinois […] Si on met à part les investissements réalisés en Afrique du Sud, c’est même 46% des nouvelles capacités électriques en Afrique subsaharienne qui sont construites par des entreprises chinoises avec une large place faite aux barrages” (David Bénazéraf, auteur du rapport). Cependant certains ONG tirent la sonnette d’alarme sur les conséquences environnementales de telles infrastructures. L’auteur du rapport ajoute que, « Pour l’Afrique cela reste cependant une véritable chance […] Près de 635 millions d’Africains n’ont pas accès à l’électricité. Avec ces projets réalisés par la Chine, ce sont 120 millions de personnes qui auront accès à l’énergie. C’est évidemment positif mais loin d’être suffisant. D’autres acteurs doivent s’impliquer pour électrifier le continent. Des investissements chinois qui ne sont pas toujours très verts. Entre 2014 et 2017, Pékin a été le premier “électricien” du continent Africain. Cependant, la Chine n’a pas profité de cette occasion pour faire de l’Afrique un continent propulsé par les énergies renouvelables. L’essentiel des investissements Chinois se focalisent sur des projets utilisant des énergies fossiles et polluantes. La Chine n’investit pas par hasard en Afrique, ses projets servent les intérêts économiques du géant asiatique, faisant passer ses ventes de charbon devant les enjeux environnementaux africains. Car l’économie chinoise tourne encore essentiellement au charbon. Mais paradoxalement, Pékin reste le premier investisseur mondial dans les énergies renouvelables, tout en étant le plus gros pollueur de la planète.