Il s’agit du cinquième barrage hydroélectrique développé par l’Organisation pour la Mise en Valeur du fleuve Sénégal après les barrages de : Manantali et Gouina au Mali, Diama sur le fleuve Sénégal et Koukoutamba au nord de la Guinée.
Le futur barrage hydraulique de Gourbassi devrait avoir une puissance de 18 MW, et un débit optimal d’environ 500 m3 par seconde.
Les barrages attirent la plupart de ces investissements.
En résumé, “On peut dire qu’un mégawatt sur deux est chinois […] Si on met à part les investissements réalisés en Afrique du Sud, c’est même 46% des nouvelles capacités électriques en Afrique subsaharienne qui sont construites par des entreprises chinoises avec une large place faite aux barrages” (David Bénazéraf, auteur du rapport).
Cependant certains ONG tirent la sonnette d’alarme sur les conséquences environnementales de telles infrastructures.
L’auteur du rapport ajoute que, « Pour l’Afrique cela reste cependant une véritable chance […] Près de 635 millions d’Africains n’ont pas accès à l’électricité.
Avec ces projets réalisés par la Chine, ce sont 120 millions de personnes qui auront accès à l’énergie.
C’est évidemment positif mais loin d’être suffisant.
D’autres acteurs doivent s’impliquer pour électrifier le continent.
Des investissements chinois qui ne sont pas toujours très verts.
Entre 2014 et 2017, Pékin a été le premier “électricien” du continent Africain.
Cependant, la Chine n’a pas profité de cette occasion pour faire de l’Afrique un continent propulsé par les énergies renouvelables.
L’essentiel des investissements Chinois se focalisent sur des projets utilisant des énergies fossiles et polluantes.
La Chine n’investit pas par hasard en Afrique, ses projets servent les intérêts économiques du géant asiatique, faisant passer ses ventes de charbon devant les enjeux environnementaux africains.
Car l’économie chinoise tourne encore essentiellement au charbon.
Mais paradoxalement, Pékin reste le premier investisseur mondial dans les énergies renouvelables, tout en étant le plus gros pollueur de la planète.