Les peuples nomades représentent aujourd'hui 1,5 % de la population mondiale, contre 90 % autrefois.
L'alternance des ressources et des saisons va dicter le déplacement des peuples, en quête perpétuelle de nourriture.
La migration de la faune sauvage va provoquer le déplacement des populations.
Là où l'agriculture sédentaire n'était pas possible, la domestication du bétail a permis à des sociétés de s'organiser autour de leurs possessions d'animaux domestiques, grâce à la reproduction.
Les principaux événements de la vie sociale sont donc marqués par des circulations de bêtes.
Perçu comme un pillard, libre de ses mouvements et peu prévoyant, le nomade est souvent considéré comme un hors la loi, un sauvage vivant de la nature, et qu'il faut civiliser.
Les nomades ont également joué un rôle majeur dans l'apparition de l'agriculture.
La plupart des États ont donc essayé de fixer ces peuples nomades, qui ne favorisaient pas l'unité nationale.
Les nomades pâtissent des crises qui frappent le monde : c'est le cas du désert, par exemple, qui ne cesse de reculer, véritable désastre écologique.
La culture et la tradition nomade s'appauvrissent de plus en plus.
Les Tziganes sont également des nomades, dont le mode de vie a évolué avec la technologie.