Quelles sont les traditions bambara ?

Stéphane Leconte
2025-06-18 09:28:44
Nombre de réponses
: 15
Les Bambaras ont de nombreuses traditions, notamment liées à leur spiritualité, qui régit toute la vie du Bambara. Les traditions et coutumes, les décisions politiques, sont toutes liées à la spiritualité. Il n'y a pas de séparation entre la religion et la tradition. Les masques et les sculptures sont connus sous le nom de l'Art Bambara ou Bamana avant d’être islamisé de force via le Soudan. Les hommes bambaras portent un bonnet en forme de gueule de crocodile, le bamaba deh, et les femmes bambara portent le pagne, avec le boubou et des coiffures variées. Les Bambaras pratiquent la scarification du visage et du corps, avec trois balafres de chaque côté des joues pour les hommes et les femmes. Les Bambaras vivent traditionnellement de l'agriculture, et pratiquent la récolte du miel. Les hommes bambaras s'habillent en boubou, où des dessins sont brodés, qu'il porte par dessus une courte tunique, et portent un pantalon bouffant. Les femmes bambara se parent de nombreux colliers, ainsi que de nombreux bracelets aux poignets et aux chevilles, et se percent le nez pour y ajouter un anneau d'or, d'argent ou de cuivre. Les Bambaras ont influencé beaucoup d'ethnies culturellement, les Khassonkés, Dyula et Malinkés. De nombreux rites et traditions du passé sont présents aujourd'hui dans leur culture, qu'ils soient musulmans ou autres.

Astrid Olivier
2025-06-07 04:34:27
Nombre de réponses
: 16
Il n'y a pas d'informations spécifiques sur les traditions bambara dans le texte fourni.

Thibault Lejeune
2025-05-30 16:19:48
Nombre de réponses
: 10
Les Bambaras auraient quitté la région du Mandé pour échapper à la domination des Malinkés, à l’époque de l’Empire du Mali.
Leur nom signifie « ceux qui ont refusé de se soumettre » (de ban = « refus » et mana = « maître »).
D’autre traduisent cette étymologie par « ceux qui ont refusé de se soumettre (à l’islam) ».
Au 19e siècle, les royaumes bambaras du Kaarta et de Ségou, ont résisté à la conversion à l’Islam.
Ils sont aujourd’hui majoritairement musulmans, et quelques groupes chrétiens.
Les autres continuent de pratiquer la religion traditionnelle animiste.
Néanmoins, les rites et traditions du passé sont toujours vivant et pratiqués chez les bambara, qu’ils soient musulmans ou d’autres confessions.
La tradition orale représente un corpus de savoirs qui se transmet de génération en génération et qui a pour fonction d’expliquer le monde, l’histoire, les rites, la nature environnante, l’organisation sociale, les techniques ou les relations humaines.
La littérature orale comprend de nombreux genres : le conte et la fable, le mythe, l’épopée et les généalogies, les proverbes, devinettes et énigmes, les chants.
C’est le Komodibi, chantre de la société d’initiation du Komo, qui définit les possibilités de la parole : la parole est tout.
Elle coupe, écorche, elle modèle, module, elle perturbe, rend fou, elle guérit ou tue net, elle amplifie, abaisse selon sa charge, elle excite ou calme les âmes.