Comment s'appelait l'ancien Mali ?

L'ancien nom donné à l'Afrique est Alkebulan, qui signifie littéralement « le jardin d'Eden » ou « mère de l'humanité ». Ce mot a été employé par les Nubiens, les Maures, les Numides, les Carthaginois et les Éthiopiens, soit différentes populations africaines, avant la présence européenne. Les experts ne font pas tous consensus sur le sujet, car certains affirment que le mot Afrique tire son nom de la tribu Afridi, qui vivait près de Carthage. D'autres encore pensent que le nom de ce continent serait inspiré du berbère Taferka qui signifie « Terre ». Le nom actuel Afrique serait lié au terme latin Africus (ventus) qui signifie vent pluvieux, caractéristique de Carthage et de sa région. Le mot Afrique a évolué au gré du temps et fait encore l'objet de nombreuses interrogations. L'Afrique a également été appelée le continent noir ou le pays de Ham, où « Ham » signifie peaux noires. Il est important de noter que le nom du pays le plus ancien de l'Afrique est difficile à déterminer, mais les historiens retenons que les pays les plus anciens du continent africain sont l'Égypte, l'Éthiopie et l'ancien empire du mandingue, notamment le Mali actuel. Cependant, en ce qui concerne spécifiquement l'ancien Mali, on ne trouve pas dans le texte une phrase qui puisse répondre directement à la question « Comment s'appelait l'ancien Mali ? ».

L'Empire du Mali. Les premiers officiers français qui ont recueilli ces traditions au XIXe siècle, et n’avaient pas lu Ibn Khaldun, ont cru que l’Empire du Mali remontait au XVIe siècle. L’Empire du Mali et d’être incapable de rattacher son histoire à celle des temps modernes. La littérature arabe du Soudan ne prend le relais qu’au XVIIe siècle, et elle nous donne le point de vue des Songay. Pour le Mali, comme pour le Ghana, il s’agit là surtout de traditions orales précocement recueillies. La lacune est donc d’au moins deux siècles et les premiers officiers français qui ont recueilli ces traditions au XIXe siècle, et n’avaient pas lu Ibn Khaldun, ont cru que l’Empire du Mali remontait au XVIe siècle. Il y a donc centrifugation des traditions orales, sur les temps semi-mythiques en amont, et, en aval, sur une période historique assez limitée menant jusqu’au présent. Celles des Malinké ont en outre été négligées parce qu’elles ne concernent plus que des petites chefferies, vassales des grandes puissances de leur temps, et que les griots se passionnent davantage pour le souvenir glorieux de Sunjata. Au demeurant ces traditions, dont la chronologie peut être établie tant bien que mal par les généalogies et quelques recoupements, ne présentent une certaine cohésion que pour la période s’étendant du XVIIe siècle à nos jours. Avant les témoignages européens, qui ne commencent qu’avec Mungo Park en 1795, l’époque récente est connue exclusivement par des traditions orales dont la collecte scientifique est à peine amorcée.

L'ancien Ghana avait bâti sa richesse sur le commerce de l'or et le nom retrouvé évoquait une prospérité que le nouvel état comptait bien atteindre bientôt. Ce nom fut celui d'un autre empire africain qui succéda à l'ancien Ghana. L'empire du Mali couvrit un espace immense qui dépasse le territoire actuel de la république du Mali. L'ancien empire correspond bien au territoire de la république actuelle. Le coeur de cet espace, c'est la cuvette du Moyen Niger. C'est dans le cadre de cet ensemble géographique que les phénomènes historiques que constituent l'ancien et le nouveau Mali ont trouvé leur existence.