Le patrimoine du Mali est composé de plusieurs sites inscrits au patrimoine mondial, dont quatre sites sont actuellement reconnus : Tombeau des Askia, Tombouctou, Villes anciennes de Djenné et Falaises de Bandiagara. Le Mali a accepté la Convention pour la protection du patrimoine mondial, culturel et naturel le 5 avril 1977. Les premiers sites protégés ont été inscrits en 1988. Le pays compte également des sites inscrits sur la liste indicative, parmi lesquels La boucle du Baoulé, Es-Souk, Cathédrale de Bamako, L'église de Mandiakuy, La cité historique de Hamdallahi, La grande mosquée de vendredi de Niono, La mosquée de Komoguel, La réserve de biodiversité du parc du Bafing Makana, La réserve de la biodiversité des éléphants du Gourma, Le bassin du fleuve Niger, Le fort de Médine, Le réservoir naturel du lac Magui, Le tata de Sikasso et Sites historiques et paysages culturels du Manden. Ces sites représentent les différentes facettes du patrimoine culturel et naturel du Mali.
Le patrimoine culturel comprend des monuments historiques et des sites archéologiques tels que les Villes anciennes de Djenné, qui sont un exemple d'architecture traditionnelle, et le Tombeau des Askia, qui est un symbole important de l'histoire du Mali. Le patrimoine naturel inclut des paysages uniques tels que les Falaises de Bandiagara, qui abritent des écosystèmes variés et sont habitées par des communautés aux traditions riches. Ces sites, bien que protégés, font face à des défis tels que la désertification, l'érosion et les conflits, ce qui nécessite des efforts de conservation continus pour préserver le patrimoine du Mali pour les générations futures.