L’Etat intervient dans le secteur musical de fort longue date.
Le plan décennal de Marcel Landowski met l’accent sur l’identification et la création des structures professionnelles jugées nécessaires à la vie musicale, et ce de façon organisée et étagée.
Une quinzaine d'année plus tard, l’arrivée de Maurice Fleuret va de pair avec le lancement d’une politique d’ouverture, qui s’inscrit dans un contexte budgétaire exceptionnel.
Prônant l'égale dignité de toutes les genres musicaux et le « décloisonnement » des cultures, l'action de l'Etat s’ouvre alors aux domaines les plus variés.
L’objectif d’une présence de la musique contemporaine et des compositeurs vivants sur tout le territoire marque également l’action de cette époque.
Les orchestres permanents visent à permettre l'existence et le développement, sur l'ensemble du territoire national, de formations symphoniques professionnelles de haut niveau.
Leur mission principale est de permettre au plus grand nombre l'accès aux œuvres musicales, tant du répertoire que contemporaines.
Les festivals de musique constituent un point d’appui indispensable pour l’expression de la diversité musicale, pour la rencontre des musiques et des publics, pour l’activité des ensembles musicaux et pour l’émergence de nouveaux talents.
Le ministère de la Culture soutient plus particulièrement, aux côtés des collectivités territoriales, des festivals d’envergure nationale et porteurs d’une singularité artistique forte.