Il existe deux formes d'adoption : l'adoption simple et l'adoption plénière.
Les 2 formes d'adoption diffèrent sur un certain nombre de sujets : liens avec la famille d'origine, autorité parentale, nom de la personne adoptée, héritage.
L'adoption simple conserve tous ses liens avec sa famille d'origine.
L'adoption plénière donne à l'adopté une filiation qui remplace sa filiation d'origine : l'adopté cesse d'appartenir à sa famille d'origine.
L'adoption plénière est irrévocable.
L'adoption simple peut être révoquée par jugement pour motifs graves.
L'adoption simple et l'adoption plénière ont des différences en termes d'autorité parentale, d'obligation alimentaire, de nom et de prénom de l'adopté, de nationalité, de droit à la succession.
L'adoptant doit des aliments à l'adopté et réciproquement.
L'enfant adopté mineur peut prendre la nationalité française avec une déclaration de nationalité.
L'enfant adopté majeur doit demander sa naturalisation pour devenir français.
L'enfant adopté pendant sa minorité devient automatiquement français dès lors que l'un des parents est de nationalité française.
L'adopté mineur peut prendre la nationalité française avec une déclaration de nationalité.
L'adopté majeur doit demander sa naturalisation pour devenir français.
L'adopté hérite des 2 familles : de sa famille d'origine et de sa famille adoptive.
L'enfant adopté hérite de ses parents adoptifs, sauf si le parent adoptif décède en cours de procédure d'adoption.
Il est héritier réservataire et bénéficie des mêmes avantages fiscaux qu'un enfant biologique.
L'enfant adopté ne bénéficie pas des droits de mutation gratuits dans sa famille adoptive.
L'enfant adopté paie les mêmes droits que les personnes sans lien de parenté, sauf dans certains cas.
Il est héritier réservataire dans sa famille biologique et à l'égard de l'adoptant mais n'est pas héritier réservataire des ascendants de l'adoptant.
L'adopté reste tenu de l'obligation alimentaire envers ses parents biologiques sauf s'il a été admis comme pupille de l'État ou pris en charge par l’aide sociale.
Il n'y a plus d'obligation alimentaire entre l'adopté et sa famille biologique sauf en cas d'adoption de l'enfant de l'époux, du partenaire de Pacs ou du concubin.
Dans ce dernier cas, l'adoptant doit toujours des aliments à l'égard du parent de sa famille biologique avec lequel le lien de filiation a été maintenu et réciproquement.
L'adopté prend le nom de l'adoptant.
Le nom de l'adoptant s'ajoute au nom de l'adopté ou le remplace.
Sous certaines conditions, le nom d'origine peut être conservé.
Lors de la procédure d'adoption, il est possible de demander au juge un changement de prénom de l'adopté.
L'adoption simple et l'adoption plénière ont des différences en termes de lien avec la famille d'origine, d'autorité parentale, d'obligation alimentaire, de nom et de prénom de l'adopté, de nationalité, de droit à la succession.
L'adoption simple donne à l'adopté des liens avec sa famille d'origine et sa famille adoptive, tandis que l'adoption plénière donne à l'adopté une filiation qui remplace sa filiation d'origine.
L'adoption simple donne à l'adopté des droits et des obligations à l'égard de sa famille d'origine et de sa famille adoptive, tandis que l'adoption plénière donne à l'adopté des droits et des obligations uniquement à l'égard de sa famille adoptive.
Les deux formes d'adoption ont des règles différentes en termes d'héritage et de succession.
L'adoption simple permet à l'adopté de conserver ses liens avec sa famille d'origine, tandis que l'adoption plénière rompt les liens avec la famille d'origine.