Quelles sont les castes chez les Bambaras ?

Les Bambaras ont plusieurs castes, notamment les Maboubé qui sont les griots des Foulbé, des Toucouleurs et des Diawambé eux-mêmes. Les Maboubé sont souvent d'habiles tisserands. Les Diawambé sont une caste peule, métissée, mais ne paraissent pas s'être aperçus de son importance sociale. Delafosse mentionne à peine les Diawambé dans son Haut Sénégal-Niger, le tome II de cet ouvrage les définit vaguement comme formant une caste de courtiers et de tisserands, à distinguer des Foulbé. Baumann définit encore les Diawambé comme une caste peule de tisserands. Cependant, il semble qu'une confusion se soit produite, dans l'information européenne, entre les Maboubé et les Diawambé. En réalité, la tradition d'honneur des Diawambé leur interdit le métier de tisserand, de même que les autres activités artisanales.

La société de Ségou comportait quatre couches sociales : les nobles, les hommes de caste, les guerriers, les esclaves. Les nobles sont appelés Horon. Les hommes de caste sont appelés Nyamakala. Les guerriers sont appelés Tondion. Les esclaves sont appelés Djon.

Les castes chez les Bambaras ne sont pas explicitement mentionnées dans le texte fourni. Le texte fourni donne uniquement des informations sur les castes chez les Malinkés.

Les castes au Mali, comme dans beaucoup de sociétés d'Afrique de l'ouest, correspondent à une stratification sociale encore actuelle dont l'origine remonte à l'empire du Mali. La société est divisée en 30 clans ou familles fondés sur l’appartenance à un ancêtre commun : les hommes libres, les griots, les marabouts, les artisans, les forgerons, etc. Ces clans sont, à leur tour, subdivisés en 2 grands groupes : les Horon et les Nyamakala. Les Horon par opposition aux castes des Nyamakala comprennent Les Massaren, les Tondjon, les Mori. Les Nyamakala sont aussi appelés gens de caste ou castés, ils comprennent les griots, les forgerons, les cordonniers, les bûcherons, etc. Les patronymes les plus fréquents chez les Horon sont WAGUE, Maïga, Cissé, Dramé, Touré, Fofana, Diakhité, Gassama Diaby, Coulibaly, Mansaré, Camara, Sissoko, Doumbia, Diawara, Soumaré, Keïta, Traoré, Konaté, Souma, Dansoko, Diarra, magassa, Bagayoko, Soumbounou. Les patronymes les plus fréquents chez les djeli sont : TOUNKARA, Kouyaté, Tounkara, etc. Les patronymes les plus fréquents chez les forgerons sont : Ballo, Kanté, Fané, Sinayoko, etc. Les patronymes les plus fréquents chez les Garankés sont Soumounou, Simaga, Saké. Les serviteurs sont appelés djons. Les forgerons (ou noumou en bambara), d'après certaines légendes, descendraient Noum Fayiri, qui a percé les secrets des forges et les a transmis à ses descendants.