Le Mali est une économie à faible revenu, peu diversifiée et exposée aux fluctuations des matières premières.
Sa situation est encore plus délicate en raison d'une forte croissance démographique, le taux de fécondité étant de 5,88 enfants par femme en 2018.
Le taux d'extrême pauvreté y est élevé, ayant atteint 15,9 % en 2021, puis 19,1 % en 2022, principalement dû à l’érosion du pouvoir d’achat des plus vulnérables, due à l’envolée des prix, à la consommation et à la faible croissance économique.
Les zones rurales du sud, caractérisées par une forte densité démographique, concentrent les 90 % de la pauvreté du pays.
Cependant, malgré ces défis, l’économie s’est montrée résiliente en 2022 avec une croissance du PIB estimée à 3,5 %.
La croissance du PIB devrait atteindre 3,7 % en 2024, soutenue par l'agriculture et les services.
Les dépenses budgétaires ont continué d’augmenter en 2023, tirées notamment par la masse salariale et les dépenses de sécurité.
Les recettes fiscales ont rebondi en 2023 avec la reprise des flux commerciaux après la levée des sanctions de la CEDEAO.
Le gouvernement cherche à préserver les bénéfices de l’intégration régionale à travers la mise en place d’accords bilatéraux de libre circulation des biens, des services, des personnes et des capitaux avec les pays de la CEDEAO non-membres de l’UEMOA.