Quelles sont les formes d'élevage au Mali ?

Bernadette Rodriguez
2025-07-15 01:10:14
Nombre de réponses
: 18
L’embouche bovine est une pratique d’élevage qui réduit la mobilité des animaux et permet d’engraisser plus rapidement le bétail.
Je pratiquais l’embouche dans mon champ.
M. Togola estime que tout le monde y gagne puisque la viande produite grâce à ces nouvelles méthodes est de meilleure qualité.
Avant l’intervention du projet, il engraissait son bétail sans étable, sans mangeoires et sans abreuvoirs.
Grâce à l’aide du PCDA, M. Togola a pu installer une clôture pour son pré de 30 mètres de long et de 25 mètres de large.

Michel De Sousa
2025-07-09 08:42:22
Nombre de réponses
: 16
Les éleveurs maliens sont confrontés à un contexte commercial de compétition avec le lait importé. Avec 9 millions de bovins, le Mali dispose d’un immense cheptel. Une partie des consommateurs n’achète pas le lait local par manque de confiance dans la qualité sanitaire. La laiterie industrielle Mali-Lait utilise principalement de la poudre de lait importée, mais elle achète aussi du lait local et le valorise pour son image de marque. Le « consommer local » peut devenir un argument de vente, il existe une dynamique. Le recours aux cultures fourragères est une réponse aux difficultés d’alimentation du bétail à cette saison. L’alimentation fourragère est plus équilibrée pour les bovins. Les cultures fourragères étaient déjà présentes dans la région, les éleveurs en parlaient depuis un moment. Traditionnellement, ce sont les animaux qui nourrissent les hommes et non l’inverse. Les éleveurs traditionnels de l’agriculture familiale ont aussi été accompagnés dans cette évolution. Les cultures fourragères ont fait prendre conscience des possibilités de valorisation des herbes de brousse, qui étaient souvent brûlées.

Marcel Nicolas
2025-06-27 20:31:10
Nombre de réponses
: 15
Les communautés comme celle d'Arrab subissent de plein fouet les conséquences du changement climatique.
Aux pluies de plus en plus rares succèdent des inondations aussi soudaines que violentes.
Les températures s'élèvent à un niveau inégalé, imposant des sécheresses longues et intenses, qui se sont répétées depuis 2010, en 2015, 2016 et 2021.
Au Mali, la transhumance se fait majoritairement sur un axe nord-sud, mais certains éleveurs se dirigent vers des lieux spécifiques comme le delta intérieur du Niger ou l'Adrar des Ifoghas.
Cette pratique permet aux pasteurs et agropasteurs de gérer les variabilités climatiques, de trouver des zones de repli en cas de sécheresse et d'accéder aux marchés.
Les routes de transhumance dans la région transfrontalière du Liptako-Gourma, sont particulièrement dangereuses pour les éleveurs, exposés au vol de leur bétail.
Certains éleveurs, privés d'une grande partie ou de l'entièreté de leur bétail, sont devenus des bergers salariés, élevant les troupeaux des autres.
Beaucoup doivent exercer de petits travaux, à la demande, pour les hôtes.