Quelle est l'importance de l'agriculture pour le Mali ?

L’agriculture représente une composante fondamentale de l’économie malienne, jouant un rôle prépondérant dans la subsistance et l’emploi de la population. Environ 60 % des Maliens dépendent de l’agriculture pour leur source de revenus, ce qui fait de ce secteur l’employeur principal du pays. En plus de son importance sociale, l’agriculture contribue à hauteur de 43 % au Produit Intérieur Brut (PIB), consolidant ainsi sa place comme pilier de l’économie nationale. L’augmentation de l’exploitation de ces terres pourrait non seulement renforcer l’économie du pays, mais aussi assurer une meilleure autosuffisance alimentaire. Le secteur agricole au Mali affiche une croissance annuelle de 6 %, ce qui en fait un domaine d’investissement particulièrement attrayant. L’agriculture malienne, malgré ses défis actuels, possède un potentiel immense à exploiter. Avec des efforts concentrés sur l’innovation, la modernisation des pratiques agricoles et l’intégration de politiques favorables, ce secteur pourrait non seulement devenir le moteur de la croissance économique du Mali, mais aussi jouer un rôle crucial dans l’atteinte de la sécurité alimentaire.

L’agriculture malienne est structurellement le fait de petits producteurs. La plupart des organisations paysannes se retrouvent dans les actions de la CNOP qui défend l’agriculture familiale dans l’élaboration des politiques. La LOA de 2006 reconnaît deux types d’exploitations agricoles : les exploitations familiales et les entreprises. Avec cette reconnaissance explicite des exploitations familiales agricoles, l’Etat malien emboitait le pas des organisations paysannes de la sous-région qui, depuis le début des années 2000, font de l’agriculture familiale le thème central de leurs analyses et revendications. Les exploitations familiales maliennes ont pourtant un besoin urgent d'une politique agricole ambitieuse. Leur intégration aux marchés reste très faible et les innovations sur la valorisation des produits sont à l'état embryonnaire. Cette différence de traitement de la part du gouvernement révèle une perte d’intérêt pour l’agriculture familiale, pourtant à l’origine du dynamisme de la production agricole dans la zone de l’Office du Niger. Au Mali aussi, le modèle de développement agricole a été débattu sous l’impulsion des organisations paysannes, autour notamment de l’attribution de terres à des investisseurs avec l’expulsion de familles dans l’Office du Niger, de la crise cotonnière et de la nouvelle Loi d’Orientation Agricole. L’agriculture familiale à contribuer efficacement à faire face aux enjeux de sécurité alimentaire est controversée. La capacité de l’agriculture familiale à contribuer efficacement à faire face aux enjeux de sécurité alimentaire est controversée.

L'agriculture, qui emploie environ 60% de la population active, contribue à 30% de la croissance économique du Mali. Le Mali a beaucoup investi dans son agriculture : 12% des ressources publiques en moyenne entre 2004 et 2011, bien au-dessus des 10% de l'engagement de Maputo. L'agriculture malienne a connu un développement important ces dernières décennies, avec des dynamiques agricoles identifiables pour les cultures vivrières, en particulier le riz et le maïs, et pour certaines cultures d'exportation pour lesquelles le pays a des avantages comparatifs. La Loi d'Orientation Agricole formule une vision à long terme d'un secteur agricole durable, moderne et compétitif. L'objectif est de répondre à la question récurrente de la sécurité alimentaire aux horizons 2030, 2050 et 2063.