Les chasseurs participent à la régulation du nombre d’animaux.
Pour lui, le rôle du chasseur est primordial dans la gestion des espèces.
En particulier, dans le cas du grand gibier, comme les chamois, les cerfs, les chevreuils ou les sangliers.
On a refusé, par principe, de tuer les bouquetins, regrette-t-il.
Résultat ? Il y a deux ans, des chasseurs ont dû intervenir, en Haute-Savoie, car leur prolifération avait entraîné l’apparition de la brucellose, une infection bactérienne qui peut contaminer aussi les bovins.
Mais, en l’absence de chasseur, précise David Pierrard, le canton doit payer des fonctionnaires pour enrayer la prolifération des sangliers, des lièvres et des cerfs, qui endommagent les cultures.
Les chasseurs participent également, selon lui, à une meilleure gestion des milieux naturels, notamment l’habitat des canards et des gibiers de plaine.
Qui a intérêt, sinon les chasseurs, à entretenir les mares et les étangs, où vivent les canards ?
Et, concernant le gibier de plaine, le faisan ou la perdrix, les fédérations de chasse dialoguent avec les agriculteurs pour que les populations se relèvent.