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Quelle est la raison de la chasse ?

Jean Mallet
Jean Mallet
2025-07-02 23:20:24
Nombre de réponses : 14
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La chasse est bien plus qu’un simple loisir, c’est un mode de vie, une vraie passion qui se pratique plusieurs fois par mois et même par semaine. Ce que les chasseurs recherchent avant tout dans cette passion, c’est : Sortir de la routine et passer du temps dans la nature Toujours apprendre de nouvelles choses avec la chasse Intégrer un groupe et chasser ensemble. La chasse : une passion avant tout! Pour 1.1 million de personnes en France, la chasse est leur passion, leur moyen de sortir de la routine du travail et de penser à autre chose le temps d’une journée, d’un week-end. Les chasseurs sont présents sur leur territoire tout au long de l’année, tout simplement pour aller se balader dans la nature, suivre les populations de gibiers présentes, regarder comment se portent les naissances, faire de la surveillance, admirer le monde sauvage et bien d’autres intérêts! Les chasseurs aiment passer un maximum de temps dans la nature. Cette passion permet de déconnecter du quotidien, de sortir de la routine du travail, de fermer les écrans et de redécouvrir ce que la nature renferme. La chasse commence au moment où l’on s’imagine sur le territoire de chasse, revoir les amis, parler chasse, réfléchir à la quête de l’animal et réussir à ne faire qu’un avec l’environnement pour réussir sa chasse. La chasse : un lieu de rencontre et de prise de connaissance. La chasse, c’est aussi un incroyable lieu de mixité sociale et de rencontre. Les chasseurs sont également les premiers acteurs de la biodiversité. Grâce à la chasse, ils sont capables d’avertir de l’arrivée d’une maladie, avertir sur la surpopulation d’une espèce ou bien même sur le déclin d’une. Les chasseurs connaissent également les périodes de reproduction, de migration, de nidification des espèces et arrivent à estimer les populations de gibiers après naissance. Si les chasseurs ne faisaient rien, ce sont plusieurs millions de cultures qui seraient ravagées, ce qui se répercuterait sur le consommateur final avec une augmentation des prix de la nourriture et pouvant même aller jusqu’à l’incapacité de produire des éléments de première nécessité alimentaire.
Marine Dufour
Marine Dufour
2025-06-27 06:17:33
Nombre de réponses : 11
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J’y ai trouvé plusieurs éléments qui rejoignent directement mes valeurs personnelles. Pour la qualité de la viande Bien entendu, l’un des premiers arguments qu’on entend souvent quand on parle de chasse est l’apport en nourriture qui en découle. C’est d’ailleurs le principal aspect qui m’a poussée à en apprendre davantage sur ce sport : le fait d’avoir accès à de la viande de qualité et d’ainsi réduire la quantité achetée au supermarché. Pour le volet environnemental C’est peu connu, mais la chasse comporte un volet environnemental non négligeable. Avec des facteurs tels que l’étalement urbain, la déforestation et l’extermination massive des prédateurs fait par le passé, les populations de certains animaux chassés tels que le chevreuil sont en constante augmentation dans plusieurs régions du Québec. Ces hausses de population peuvent avoir des conséquences importantes, tant du point de vue de la sécurité routière, avec l’augmentation des accidents de la route, que du point de vue de l’agriculture, avec la destruction de cultures. Dans ce contexte, la chasse contribue à freiner ce problème en réduisant la surpopulation de ces espèces et en venant rétablir partiellement la relation de prédation. Parce qu’il s’agit d’une activité en plein air Je suis une passionnée de toutes les activités qui se font dehors, et la chasse en est une. En effet, que l’on aille à la chasse à l’orignal, au chevreuil ou au petit gibier, on est assuré de passer du temps à l’extérieur. Pour l’aspect éthique Cela peut sembler plus abstrait, mais il y a un grand volet éthique relié à la chasse selon moi. En effet, le gibier chassé a bien souvent passé sa vie entière en liberté dans son milieu naturel avant d’être abattu. Il s’agit d’un meilleur environnement que celui de bien des animaux d’élevage. Malgré tous les préjugés reliés au fait d’abattre un animal, la chasse se pratique (en théorie) sans cruauté. Il s’agit d’une activité nécessaire et les associations de chasseurs ont contribué grandement à la conservation des ressources fauniques au fil des années.
Élise Lelievre
Élise Lelievre
2025-06-18 02:56:39
Nombre de réponses : 13
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La chasse est une pratique intergénérationnelle et interprofessionnelle, c’est une activité clé de sociabilisation pour les chasseurs. Pour 15 % des chasseurs, la chasse leur offre une occasion d’échanges avec des personnes de différents milieux sociaux qu’ils ne côtoient nulle part ailleurs. Si les différents chemins menant à la chasse sont en 2023 encore fortement familiaux, les lignes bougent. En effet, si 72 % des chasseurs sont venus à la chasse par culture familiale, 31 % évoquent la culture rurale, 30 % pour être dans la nature et 24 % pour avoir une activité permettant de prendre soin de la nature et de la protéger. Les plus jeunes (moins de 25 ans) sont plus enclins à dire s’être initiés à la chasse pour prendre soin de la nature et la protéger, que les plus de 55 ans (33 % versus 18 %). Si on considère les nouveaux permis (post 2020) 70 % de ces chasseurs citent « le contact avec la nature » comme l’une de leur première motivation. Toutes classes d’âges confondues, « être en contact avec la nature » est la première motivation des chasseurs (67 %) et elle est en progression depuis la précédente étude. Cette motivation est suivie de près par celle de la convivialité ( 61 %) et du contact avec le chien (59 %). Les chasseurs ont une conscience affirmée de leur rôle de « citoyenacteur » sur ces enjeux d’équilibre et de préservation de la biodiversité. 92 % disent percevoir clairement ce rôle. 90 % estiment être avec leur fédération ou structure de chasse des « sentinelles de la nature ».