Quel type de guerre au Mali ?

Martin Gallet
2025-07-02 19:02:46
Nombre de réponses
: 20
Les forces armées françaises étaient engagées au Sahel dans le cadre des opérations SERVAL et BARKHANE.
La France a empêché l’effondrement du Mali, contribué à la reconstruction des forces armées maliennes et favorisé le développement et la stabilisation du pays.
En 2013, les armées françaises se sont déployées en urgence au Mali à la demande des autorités maliennes afin de stopper l’offensive des groupes armés terroristes vers Bamako.
L'intervention de la France a permis d'éviter l’effondrement de l’État malien ainsi que la prise du pouvoir par des groupes djihadistes.
La France s’est ensuite engagée résolument dans la lutte contre les groupes armés terroristes en appui des forces armées sahéliennes.
La mission de l'ONU assure la protection des populations locales et œuvre au règlement politique de la crise malienne.
Les conditions nécessaires à la poursuite de l’engagement militaire français aux côtés des forces maliennes n'étaient plus réunies en 2022.
Le Président de la République a pris la décision de mettre un terme à l'opération BARKHANE au Sahel lors de son discours du 9 novembre 2022.
Le dispositif français a répondu aux besoins exprimés par ses partenaires locaux afin de lutter ensemble contre le terrorisme.
La France a accompagné, avec l’Union européenne et la communauté internationale, la restructuration et la consolidation des forces armées sahéliennes.

Nathalie Dijoux
2025-06-22 14:47:57
Nombre de réponses
: 10
Même si, officiellement, la guerre n’a pas été déclarée entre Bamako et les anciens mouvements rebelles du Nord – les deux parties signataires de l’accord de paix à Alger, en 2015 –, sur le terrain, les armes parlent depuis le mois d’août, et l’inquiétude ne cesse de croître.
L’armée malienne s’apprête-t-elle à attaquer Kidal.
Cette ville proche de la frontière algérienne est un symbole, un enjeu majeur de souveraineté pour Bamako.
Elle fut le bastion des quatre rébellions touareg lancées contre l’Etat depuis la fin de la colonisation française, en 1960, dans le but de proclamer l’indépendance de l’Azawad, le territoire qu’elles revendiquent sur la partie septentrionale du Mali.
Selon plusieurs sources sécuritaires et diplomatiques, des combats ont éclaté mercredi, opposant ces groupes aux forces armées maliennes, entre Tarkint et Tabankort, localités situées environ 160 kilomètres au sud de Kidal.
Les ex-rebelles ont revendiqué la prise d’un nouveau camp de l’armée, qualifiant cette dernière de terroriste, à Taoussa, à 100 kilomètres de là.
Les forces armées maliennes progressent vers le nord du pays, alors que les combats avec les anciens rebelles se multiplient depuis le mois d’août.
Les groupes d’anciens rebelles touareg et arabes, réunis au sein du Cadre stratégique permanent pour la paix, la sécurité et le développement, ripostent.
Pour empêcher l’avancée des soldats sur cette zone qu’ils considèrent comme relevant de leur gestion, les groupes d’anciens rebelles touareg et arabes ripostent.
Cette volonté de reconquête a pris, depuis lundi 2 octobre, la forme d’une colonne de plus d’une centaine de véhicules de l’armée.
Après avoir quitté Gao, dans le nord-est, celle-ci a progressé vers le nord, mercredi 4 octobre.
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