La Tabaski est un jour férié de prière et de fête.
Aïd el-Kébir, ou fête du Sacrifice est un jour férié national au Sénégal, où plus de 90 % de la population est musulmane.
Fêtée deux mois et dix jours après la fête du Ramadan, la Tabaski, littéralement “fête du mouton”, est célébrée chaque année par tous les fidèles musulmans.
Cette fête religieuse rappelle la soumission d’Ibrahim à Dieu, lorsque celui-ci lui demande de sacrifier son fils, Ismaël.
Ibrahim accepte cet impératif divin mais, au dernier moment, l’archange Gabriel apparaît et lui envoie un mouton qu’il sacrifie à la place de son fils.
Elle correspond aussi au point culminant du pèlerinage à La Mecque.
Pour perpétuer cette tradition, chaque musulman doit tuer un mouton le jour de la fête, après la prière et une fois que l’imam a sacrifié le sien.
Une fois égorgé d’un couteau tranchant, le mouton doit être divisé en trois parties : la première pour la consommation du jour, la deuxième pour ceux qui n’ont rien et la dernière pour le lendemain ou les jours qui suivent.
Aucune partie ne doit être gaspillée et tout doit être consommé ou offert.
Le déroulé de la journée de Tabaski au Sénégal est souvent similaire.
Les hommes se rendent tôt à la mosquée pour prier, tandis que les femmes se mettent aux fourneaux pour cuisiner du “ngalakh”, un plat qui est partagé entre les musulmans et les chrétiens lors des fêtes de Pâques.
La journée est pleine de visites de courtoisie, d’actes de sociabilités et de charité.
C’est un jour de fête, et sur les tables on trouve des soupes de vermicelles au mouton, des thés, des desserts à foison.
D’autres traditions de l’Aïd el-Kébir au Sénégal comprennent l’enfilage des meilleurs vêtements et les visites aux amis et voisins pour leur souhaiter un joyeux Aïd.