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Quel est le sens de la fête de Tabaski ?

Marianne Pereira
Marianne Pereira
2025-06-17 21:26:18
Nombre de réponses : 13
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La Tabaski est une tradition du prophète Abraham qui a vu dans le rêve qu’il doit sacrifier son fils Ismaël, c’est un ordre divin, il a honoré le rêve, mais Allah lui a envoyé l’ange Gabriel avec un mouton à la place de son fils. C’est l’occasion d’exprimer sa joie et de remercier Allah le Tout Puissant pour ses biens faits. Cette fête religieuse tire son origine du sacrifice d’un mouton que Abraham a fait sur un autel à Allah, en remplacement de son fils Isaac. C’est un jour de pardon et de partage, c’est à cette occasion qu’on demande pardon à son voisin ou à son frère. C’est aussi un moment de prière et d’adoration. La fête de Tabaski ou Aïd el-Kébir veut dire grande fête de sacrifice. C’est la grande fête musulmane marquant la fin du hadj, pèlerinage à la Mecque. Tout communauté religieuse a une fête, et la communauté musulmane en a deux fêtes, la fête de ramadan et la fête de Tabaski. La Tabaski est une des piliers de l’Islam.
Thomas Laurent
Thomas Laurent
2025-06-06 14:36:34
Nombre de réponses : 10
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La fête du sacrifice appelée Id' al Ad' ha, est célébrée chaque année au 10 ème jour du mois lunaire de "Zul Hijjati" par les musulmans du monde entier. C'est une recommandation Divine. Quel est le sens d'une telle célébration ? C'est justement un geste de haute portée à travers lequel le musulman commémore l'acte de Foi qui a conduit le Prophète Abraham à accepter de sacrifier l'unique enfant dont le Seigneur l'avait gratifié, lorsque, pour l'éprouver, Il lui ordonna de procéder ainsi. Le musulman, en célébrant ce jour, se rappelle nécessairement cet acte de foi, la grandeur d'âme, l'esprit de sacrifice, la confiance ferme en Dieu, toutes qualités qui ont animé le Prophète Abraham dans l'accomplissement d'une aussi noble action. Il s'agit d'un bélier que Le Bon Dieu a dépêché par l'intermédiaire de l'Ange Gabriel, et qui fut sacrifié à la place du longanime Ismaël. De cet événement naquit une tradition qui, au demeurant, est une recommandation divine : désormais, le musulman devra commémorer cet acte mémorable de foi par le sacrifice d'un bélier. S'il demeure que la commémoration de la fête du sacrifice consiste à l'immolation d'un bélier pour son aspect symbolique par rapport à l'historique de l'évènement, il est cependant permis de recourir, selon les moyens du croyant, à l'utilisation d'un autre animal pour perpétuer ce sacrifice.
Lucy Blanchard
Lucy Blanchard
2025-05-29 22:33:09
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La fête de Tabaski célébrée le lendemain de la montée à Arafat a un rapport évident avec le pèlerinage à la Mecque, 5e pilier de l'islam. L'institution du pèlerinage remonte très loin dans le temps et n'est pas une trouvaille de l'islam. La fête est l'occasion de joies et de plaisirs licites. La fête est encore l'occasion de faire plaisir aux autres en leur rendant visite ou en les invitant chez soi. Le jour de la fête de la Tabaski commence par la célébration de la prière faite très tôt le matin sur les aires publiques. Elle est suivie par l'immolation de l'animal qui faut-il rappeler, ne s'inspire en rien d'une quelconque pratique païenne mais est le remake de l'immolation d'un bélier par Abraham. Des œuvres à réaliser le jour de la fête, toute action du musulman en tout temps doit être d'adorer Allah et d'être plein de serviabilité à l'égard de son prochain. C'est-à-dire «Etre avec Dieu pour mieux être avec les hommes». Ainsi, est-il demandé aux musulmans d'associer les démunis à la réjouissance en leur réservant une part de leur repas et de la viande des animaux qu'ils ont égorgés. Le jour de la fête est aussi l'occasion de se retrouver entre connaissances, entre amis afin de manifester ensemble la joie et de glorifier Allah à travers des formules de louanges, de pureté et de soumission récitées notamment après les prières obligatoires durant les trois jours de la fête. Enfin la fête de la Tabaski marque en quelque sorte, l'entrée dans une nouvelle année du calendrier musulman et il nous est recommandé d'en saisir l'occasion pour présenter nos vœux aux autres. La fête en islam est toujours le point final d'une dévotion. Une essence commune est la base de ces célébrations : le couronnement ou la fin d'une action de dévotion. Si le Ramadan commémore la fin d'un mois de jeûne, la fête de Tabaski a un rapport évident avec le pèlerinage à la Mecque.
Zacharie Guyon
Zacharie Guyon
2025-05-22 23:03:49
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La fête de Tabaski ou l’Aïd el-Kebir ou encore la fête de moutons, marque chaque année la fin du hajj. Selon la tradition islamique, cette fête commémore la soumission d’Ibrahim à son Dieu, symbolisée par l’épisode où il accepte d’égorger, sur l’ordre de Dieu, son unique fils. Après son acceptation de l’ordre divin, Dieu envoie l’archange Gabriel qui, au dernier moment, substitue à l’enfant, un mouton qui servira d’offrande sacrificielle. En souvenir donc de cette soumission totale d’Ibrahim à son Dieu, les familles musulmanes sacrifient un animal selon les règles en vigueur. Le jour de la fête de Tabaski constitue un jour de célébration dans la tradition prophétique musulmane. Et ce jour-là, les fidèles musulmans se doivent partage et solidarité. Il est également recommandé aux musulmans de multiplier les aumônes et les cadeaux ce jour-là.
Auguste Menard
Auguste Menard
2025-05-15 14:43:05
Nombre de réponses : 13
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La fête du Tabaski commémore le récit coranique du prophète Ibrahim, qui reçut l’ordre de Dieu de sacrifier son fils en signe de soumission et de foi. Selon la tradition islamique, au moment où Ibrahim s’apprêtait à accomplir le sacrifice, Dieu intervint et lui fournit un bélier à sacrifier à la place de son fils. La fête du Tabaski, également connue sous le nom de l’Aïd al-Adha, est l’une des célébrations les plus importantes dans l’islam. Cette fête, qui symbolise la foi, le sacrifice et la solidarité, trouve ses origines dans une histoire partagée par les trois grandes religions abrahamiques : l’islam, le christianisme et le judaïsme. Le mot « Tabaski » est couramment utilisé en Afrique de l’Ouest pour désigner l’Aïd al-Adha, qui signifie « fête du sacrifice ». Elle est célébrée chaque année le 10e jour du mois de Dhoul-Hijja, le dernier mois du calendrier islamique, marquant la fin du Hajj, le pèlerinage à La Mecque. La fête dure généralement trois jours et est marquée par des prières communautaires, des sermons et le sacrifice rituel d’un animal, souvent un mouton, une chèvre ou une vache. Les fidèles musulmans se réunissent pour une prière spéciale du matin, suivie du sacrifice de l’animal. La viande de l’animal sacrifié est ensuite divisée en trois parts : une pour la famille, une pour les amis et les voisins, et une pour les personnes dans le besoin. Ce geste symbolise la charité, le partage et la solidarité avec les moins fortunés. Le sacrifice, la foi, l’obéissance, la rédemption et la solidarité sont des valeurs communes aux deux religions. Les récits du sacrifice d’Abraham à travers le mouton et de Jésus, bien que distincts dans leurs contextes religieux, convergent sur des thèmes essentiels de foi, d’obéissance et de rédemption à travers Jésus Christ représentant le sacrifice sans défaut. Le mouton sacrifié par Abraham et Jésus, l’Agneau de Dieu, sont des symboles puissants de la substitution et de la miséricorde divine. Ces histoires, partagées et respectées à travers les traditions abrahamiques, soulignent l’importance du sacrifice dans la foi et la relation entre l’humanité et Dieu restaurée par le sacrifice d’un animal pur et innocent symbole de Jésus Christ.