Les fiançailles en Afrique se déroulent généralement en trois importantes phases. La première phase consiste en la rencontre et la présentation des deux familles. Au cours de cette phase, les futurs mariés font profil bas, cèdent l'autorité aux deux chefs de famille qui occupent les premières places et confient le pouvoir de négociation à une personne diplomate. La deuxième phase est la remise officielle des cadeaux, également appelée la dot, qui est symbolique et exigée par les parents de la future mariée en récompense des efforts d'éducation, de protection et de nutrition qu'ils ont fournis à leur fille. La troisième phase est le rite d'union, qui symbolise l'union de deux familles pour toute l'éternité et qui est généralement marquée par des rituels et des symboles tels que le mélange de boissons et la remise d'un breuvage et d'un fruit symbolisant l'acceptation et l'engagement des futurs époux.
Les cadeaux officiels à remettre pendant la phase des cadeaux varient en fonction des tribus ou des ethnies et peuvent inclure des objets tels que des tissus, des bijoux, des chaussures, de l'argent, un porc géant, des appareils électro-ménagers, de la morue ou du vin.
Le rite d'union est un symbole de l'union pour la vie et les futurs époux jurent devant l'assistance qu'ils acceptent d'être unis pour toute la vie. Cette phase finale se termine dans les réjouissances et la famille du marié peut rentrer avec leur nouvelle épouse.
En général, le mariage traditionnel africain valorise les beaux parents et les deux familles et se déroule dans la famille de la femme qui est à l'honneur. Le but est d'unir par les liens sacrés du mariage deux familles, en cas de monogamie, ou plusieurs familles, en cas de polygamie.
Le divorce n'existant pas dans la majorité des cultures africaines, le lien mariage est considéré comme éternel et certains rituels, tels que le mariage avec un frère du défunt mari, ou la prise en charge des veuves par l'héritier, témoignent de cette éternité du lien mariage en Afrique.