En Afrique, la mort est souvent considérée non pas comme une disparition mais comme une transition vers un autre état d’existence. Les cérémonies et les veillées mortuaires sont essentielles pour rendre hommage à l’individu décédé, souligner son importance et son statut social. Après ces cérémonies, il est généralement attendu que le corps soit rapatrié et enterré dans son village d’origine, même si la personne a vécu en ville ou a immigré à l’étranger. Les familles africaines mettent un point d’honneur à s’assurer que leurs défunts sont dignement inhumés dans leur terre ancestrale. Le processus du deuil, qui peut inclure divers rituels et offrandes en l’honneur du défunt, est souvent effectué à grande échelle et peut durer plusieurs jours ou même semaines, en fonction du statut social de la personne décédée. Le deuil est également l’occasion d’engager des pleureuses professionnelles, des musiciens, des porteurs de cercueil et un maître de cérémonie, qui collaborent pour assurer le bon déroulement de l’événement.
Les rites peuvent également inclure des sacrifices d’animaux comme des poulets ou des vaches, surtout si le défunt avait les moyens financiers.
Si le défunt est fortuné, il n’est pas rare que la famille achète un cercueil somptueux et un monument funéraire imposant, sans oublier des fleurs et des badges à l’effigie du défunt.
Ces cérémonies peuvent rassembler un grand nombre de personnes, parfois jusqu’à 500.