Lorsque le rôle d'assistant funéraire, chargé d'organiser les obsèques, et celui de maître de cérémonie sont assurés par la même personne, cela est souvent très apprécié par les proches.
Ils bénéficient ainsi de la présence de quelqu'un qui les connaît et est plus apte à les soutenir.
À l'arrivée à l'église, avant la cérémonie, l'assistance attend souvent à l'extérieur.
Cette attitude traduit une gêne double : face à la peine des proches et face à l'église que l'on a, bien souvent, plus l'habitude de fréquenter.
Les personnes attendent un signe pour entrer, et c'est au maître de cérémonie de le leur donner.
À l'intérieur de l'église, il doit agir avec douceur et fermeté pour éviter que l'assistance ne s'installe au dernier rang, comme elle en a souvent le réflexe.
Les proches ont en effet besoin d'être physiquement entourés par l'assistance, dans des églises généralement trop grandes pour le nombre de personnes présentes.
Avant d'introduire le corps dans l'église, il faut disposer des registres de condoléances.
Le moment arrive où le célébrant vient sur le parvis accueillir le corps du défunt, donnant ainsi le signal du début de la cérémonie.
Les porteurs placent le cercueil sur leurs épaules et suivent le célébrant dans l'allée centrale.
À leur passage, l'assistance se signe, et cette entrée solennelle, accompagnée de musique, constitue une belle marque de respect et d'hommage rendu au défunt.
La mise en place du cercueil dans le chœur de l'église, du drap qui le recouvre, des candélabres, des fleurs et du bénitier, précède un geste de respect que les porteurs et le maître de cérémonie rassemblés autour du cercueil réalisent ensemble.
Alors que le célébrant prend la parole pour le mot d'accueil, l'équipe des pompes funèbres se retire discrètement.
Tous ces déplacements et gestes doivent être réalisés avec respect et calme, afin de s'intégrer harmonieusement dans la cérémonie religieuse, qui a commencé dès l'entrée du corps dans l'église.