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Quels sont les rites lors d'un enterrement ?

Sylvie Garcia
Sylvie Garcia
2025-04-14 14:34:38
Nombre de réponses: 3
Les soins de conservation du corps du défunt sont obligatoires s’il doit être transporté à l’étranger. Pour une inhumation ou une crémation, il est nécessaire d’acquérir un cercueil, qui peut être en bois mais aussi en carton. En cas de crémation, il est également indispensable de prévoir une urne, qui doit être hermétique et suffisamment grande pour contenir les cendres. L’utilisation d’un corbillard pour le transport du corps, effectuée par les pompes funèbres, est également impérative pour des funérailles. Les funérailles catholiques sont les plus fréquentes en France, traditionnellement, une veillée funéraire peut être organisée, mais elle est de moins en moins courante. Il est d’usage de faire un don à la paroisse selon ses moyens. Lorsque le cercueil est descendu, les personnes présentes jettent souvent un peu de terre, des fleurs, des lettres. De façon traditionnelle, la famille et les amis sont souvent conviés à une collation ou à un repas après l’enterrement. Les coutumes dépendent bien évidemment de la culture et de la religion de la famille concernée par un deuil. Le rituel musulman tout comme le rituel juif prévoient un enterrement sans cercueil, à même le sol, mais en France, il est obligatoire de se faire enterrer dans un cercueil.
Isaac Guichard
Isaac Guichard
2025-04-14 10:26:35
Nombre de réponses: 3
Les rites funéraires sont déterminés par la tradition, la culture et la religion. Une organisation de funérailles suivant les pratiques de base et le rituel imposé, dans le respect du rite funéraire, se veut rassurante et réconfortante. Le rituel des funérailles catholiques débute par une messe en hommage au défunt. Les interventions de la famille, la lecture des textes et le choix des musiques sont planifiées avec le prêtre. Le cercueil est béni avant d’être placé dans une tombe et recouvert de terre. Le rite funéraire protestant impose simplicité, mais sans assigner une organisation quelconque. La cérémonie religieuse a lieu au temple, au cimetière lors de la mise en terre ou lors de la crémation. Le pasteur est présent et s’assure de la place réservée aux textes et chants profanes, généralement choisis par la famille et les amis. Le dernier hommage au défunt est fréquemment symbolisé par quelques poignées de terre jetées sur le cercueil. La cérémonie des obsèques dans le rite juif commence par la toilette du défunt, en guise de purification. Le mort est ensuite habillé d’un drap blanc pendant que les 7 membres de la famille les plus proches du défunt se prêtent au rite de la “Kri’a” ou “déchirure de vêtement”. Le cercueil est simple, les fleurs sont absentes et le rite funéraire juif refusant la crémation, l’inhumation du corps a lieu alors que le rabbin fait la lecture de l’éloge funèbre. Dans le rite funéraire musulman, le corps est considéré comme impur, et en guise de purification, le corps est lavé par 4 personnes du même sexe que le défunt ainsi que par sa femme ou son mari. La position du corps dans le cercueil est identique à celle du corps qui serait posé directement à même la terre, le corps est couché sur le côté droit, le visage du mort dirigé vers la Mecque. Les hommes seuls assistent à l’inhumation, les femmes se rendent au cimetière le lendemain de l’enterrement.