Les musulmans mangent-ils du couscous ?
Julie Lecomte
2025-05-26 08:29:19
Nombre de réponses: 3
Manger du couscous le vendredi n’a jamais été une obligation dans l’Islam.
Rien de tout cela n’est obligatoire ni apporte à son auteur la moindre récompense de la part d’Allah, sauf si l’on fait cela pour réjouir sa famille et pour montrer sa joie lors de ces jours de fête – excepté Achoura -.
J’ai vu des hommes qui n’arrêtent pas de distribuer assidûment les plats de couscous, le vendredi, mais n’assistent pas à la prière de ce jour.
J’ai vu aussi beaucoup de femmes qui surveillent la passoire du couscoussier très attentivement et attendent les retours flatteurs de leur coucous, mais qui sont complètement insensibles à l’appel du muezzin, qu’elles entendent cinq fois par jour.
Ce qui est vraiment bizarre, c’est que c’est ce dernier qui est l’auteur du couscous du samedi.
Qu’Allah nous préserve de tout égarement et nous fasse profiter de toutes Ses grâces dont l’une des meilleures est : le couscous
Étienne Chevalier
2025-05-26 07:47:55
Nombre de réponses: 4
C’est le jour du rassemblement où les musulmans se retrouvent pour la prière du midi.
Le couscous, c’est aussi une culture, une spécialité venant de mes origines.
Cette préparation culinaire est la reine des fêtes musulmanes comme l’Aïd-el-Kebir.
Zemmour veut faire passer un message aux musulmans.
J’ai eu l’impression qu’en rigolant, il se moquait de notre héritage culinaire car le porc n’a jamais eu sa place dans nos cuisines.
Au Maghreb, le couscous a rassemblé, les juifs et les musulmans, pendant des siècles.
Moi, je dis : tous unis pour le couscous !
Claire Le Roux
2025-05-26 05:51:59
Nombre de réponses: 6
Les populations voisines du Sahara ont toujours cueilli les graminées sauvages pour en faire des bouillies.
Le mot « couscous » est d’origine berbère.
La racine seksou, qui donne keskesou puis, en arabe, kouskousou, fait référence à l’action de rouler, d’arrondir, de former, témoignage de l’ancienneté de la pratique de former la graine de couscous en la faisant rouler dans la main.
Le couscous est de la semoule agglutinée de blé, de mil ou de fonio, qu’on appelle graine.
Par extension, le terme désigne aussi un plat accompagné de cette graine cuite à la vapeur de bouillon dans un couscoussier.
Le couscous de mil ou de fonio est aussi un plat traditionnel dans une bonne partie de l’Afrique de l’Ouest.
Le couscous de blé était déjà connu en France au XVIe siècle, mais ce sont surtout les pieds noirs qui l’ont diffusé dans les années 1960.
Il est devenu le deuxième plat le plus consommé en France.
Sucré, salé, voire fermenté, accompagné ou non de légumes, de viande ou de poisson, le couscous se décline en spécialités régionales très variées au Maghreb, loin du couscous royal imaginé par les restaurants maghrébins pour leurs clients européens.
Les premières recettes écrites de couscous datent du XIIIe siècle et proviennent de deux livres de cuisine d’al-Andalous et d’un livre de cuisine d’Alep présentant des recettes cosmopolites.
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