Pour faire la dégustation, il est nécessaire de se mettre dans de bonnes conditions, avec un lieu calme, tempéré et exempt de toute odeur parasite. On évitera une pièce aux murs de couleur vive ou une nappe rouge, car le blanc convient parfaitement. Il faut préférer la fin de la matinée pour déguster, car les sens sont mieux aiguisés à ce moment-là. Abstenez-vous de manger ou bien consommez des aliments neutres de goût, comme du pain, afin d'éviter de perturber l'examen gustatif.
La dégustation se déroule en 5 étapes : l'environnement de dégustation, le choix du verre, l'examen visuel, l'examen olfactif et l'examen gustatif. Pour l'examen visuel, on va examiner la couleur ou la "robe" du vin, en portant le verre en direction d'une lumière vive et sur un fond blanc. On observe ensuite les nuances de la robe contre les parois du verre.
L'examen olfactif consiste à découvrir le premier nez, en sentant le vin une première fois dans le verre immobile, puis à recommencer cette opération après avoir agité le liquide par mouvements circulaires. On compte neuf familles d'arômes, qui sont : fruitée, florale, minérale, végétale, empyreumatique, boisée, animale, balsamique et chimique.
Pour l'examen gustatif, prenez une petite gorgée de vin, faites-la circuler doucement dans la bouche, et aspirez un petit peu d'air. Observez le caractère velouté, soyeux ou plus rugueux des tanins sur la langue, la puissance ou la finesse du goût, et surtout, la sensation d'équilibre. N'hésitez pas à "mâcher" le vin, et évaluez le temps de présence des arômes dans votre bouche lors de l'avalage. Cet examen gustatif se divise en trois parties : l'attaque, le milieu de bouche et la finale.